Partagée entre la logique et sa croyance

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Point de vu d'Amina

Moi: ouvrez moi cette porte, qui êtes vous et pourquoi m'enfermez vous avec ces  femmes? Mais ouvrez moi je ne veux pas rester ici, je veux rentrer chez moi

Je tape de façon désespérer sur la porte tout en pleurant à chaude larmes, je veux sortir  d'ici, il faut que je sorte d'ici.

....: dois-je te rappeler que ces femmes comme tu le dis, ont des prénoms, en plus ça fait plus de 10min que tu nous casses les oreilles à frapper comme une folle à la porte, tu veux pas arrêter à la fin, tu as l'air déplorable ma pauvre

Je ne me tourne même pas pour savoir laquelle de ces ...ces  femmes, si on peut les appeler comme ça a dit cela. Je tape en criant qu'on m'ouvre! Je dois rentrer chez moi, tout le monde doit me chercher.

...: bon maintenant cela suffit, tu arrêtes de frapper à cette porte ou je te.....

Moi: ne me touche pas, non, que personne ne s'approche de moi, je ne veux pas qu'aucune de vous ne me touche, je ne le veux pas est-ce que c'est claire?

Je recule en arrière en leur regardant sans arriver à cacher mon  dégoût pour leurs modes de vie que je trouve tellement déplorable. Leur touché doivent-être aussi impure que leurs corps, je regarde celle qui était venu près de moi pour que j'arrête de frapper à la porte, en étant très  en colère. Elle me fixait avec surprise, avant de sourire et de croiser ses bras tout en me regardant l'air... Amuser.

Inconnu : non mais qu'est-ce que tu crois toi, penses tu vraiment que je ne suis pas digne de te toucher c'est ça, et cela juste parce que je fais ce  métier?

Je ne dis rien et fuis son regard, ne voulant pas lui répondre.

Inconnu: hé, regarde moi quand je te parle!

Je fais la sourde oreille et ne la regarde pas, elle vient vers moi et soulève mon menton. Je la regarde avec  colère, ne voulant pas qu'elle me touche.

Inconnu: cette femme que tu vois devant toi, cette inconnu que tu méprise sans même le cacher, bientôt, tu seras comme elle. Tu crois quoi, que nous sommes tous ici par ce qu'on le voulais, qu'on voulait devenir prostituer c'est ça? Et ben non, absolument pas. Cette fille là-bas, Joëlle, elle a été kidnappé le jour de son mariage, elle était encore vierge figure toi, mais ces hommes n'ont fait qu'une bouché d'elle, et depuis lors elle ne parle  plus à personne. Moi ils m'ont enlevé alors que je rentrais de l'école, je n'avais que 16ans à l'époque, tu crois vraiment qu'une fille de 16ans voudrait ce genre de vie pour elle, non, mais on m'a pas vraiment laisser le choix.

La plus part de ces femmes se sont retrouvées ici contre leurs gré. Mais ça tu  devrais le savoir mieux que qui conque,  vu que toi aussi on t'a kidnappé et amener de force ici. Mais bien sûre mademoiselle se croit supérieur à nous, tu penses que tu vaux mieux que nous c'est ça, et bien on verra bien si tu penseras toujours la même chose après qu'ils auront  fini avec toi.

Je la regarde avec surprise en ne m'attendant  pas du tout à cela, elle me  repousse et me regarde avec colère. Je  la fixe en étant abasourdi de constater à quel point elle ont dû souffrir. Elle me tourne le dos et part s'assoir sur le lit. Je m'empêche de pleurer et me laisse tomber contre le mur. Non, je ne veux pas devenir comme ces femmes, je ne veux pas passer une minute de plus ici.

Je ferme les yeux et prie, mon Dieu s'il  vous plaît, je vous en supplie faites qu'Alaric me retrouve. Je sais que le suicide est un pêché, mais si jamais ces hommes posent leur mains sur moi, alors là je vous promets que je vais me suicider, oui je le ferais sans hésiter une seconde.

La vie d'Aminata Où les histoires vivent. Découvrez maintenant