La vie d'Aminata

la faire quitter ma maison à n'importe quel prix

Point de vu d'Amina

Alaric: je vais devoir te laisser seul pour un moment, j'ai quelque chose d'important à faire, mais surtout fais comme chez toi. Et avant de partir, je vais donner des consignes à la servante pour qu'elle t'apporte à manger. Comme il se fait tard, tu n'as pas à m'attendre pour dormir, surtout que tu dois être épuiser.

Je le regarde et acquiesce, il s'approche de son armoire et l'ouvre, avant de prendre des habits. Je le quitte des yeux et continue à regarder sa chambre. Il faut admettre qu'elle est magnifique , il y'a plein d'articles de sport, et son lit est gigantesque. Je reste ainsi à admirer la pièce, jusqu'à ce que j'entende des pas dans mon dos.

Alaric: j'y vais, je suis déjà assez en retard.

Je me retourne et le regarde, il portait une chemise blanche qui lui colle à la peau, et un pantalon de la même couleur. Il avait la tête baissée et essayait de porter sa montre, tout en enlevant ces cheveux de son visage. Je m'approche de lui et prends sa main, il me regarde et me laisse faire. Je prends sa montre et l'attache à son poignet.

Alaric : merci

Je laisse son poignet et lui souris.

Moi: de rien

Il sourit et s'approche du lit, il se penche et prends une sorte de veste sur celui ci, avant de sortir de la chambre. Je le regarde fermer la porte en me demandant, et maintenant, je fais quoi? Je regarde nos valises et décide de les défaire, je commence par le sien que je classe comme le reste de ces vêtements dans son placard.

Les chemises à part, et les pantalons aussi. Les chaussures et montres ont leur propre compartiment. Je termine d'arranger pour lui, et m'occupe maintenant du miens. Je commence par faire de la place dans l'armoire, puis je prends mes robes et les suspends avec leur foulard. Je mets également mes chaussures à coter du siens, quand tout est rangé, je trouve une petite place où ranger mes sacs. Je m'approche du miroir et dépose les quelques bijoux que je possède, ainsi que mon huile corporel et chevelure sur la coiffeuse du miroir.

Je mets ma main sur ma taille et regarde la chambre avec un sourire satisfait, je décide de prendre un bain. Je m'approche de la porte et la ferme à clé, je m'avance et prends une robe dans l'armoire, avant de rentrer dans la douche. Je remarque qu'elle est presque pareille à celle de l'hôtel où on avait logé en guinée. Je me déshabille et prends un bain de 30 min environ, avant de ressortir sécher et habiller.

Je m'approche du miroir et commence à me peigné les cheveux, j'ai de long cheveux crépus qui m'arrive à l'épaule. C'est pas parce que je porte un foulard que je ne l'entretient pas, il me faudra d'ailleurs les tresser, j'en parlerai à Alaric à son retour. Je prends une barrette et m'attache les cheveux, et je fais également pareil avec mon foulard qui était sur mon épaule.

Quand je suis prête, je m'approche du lit et prends mon téléphone dans mon sac, je remarque qu'il est presque l'heure de la prière du crépuscule. Je rentre de nouveau dans la douche et fais mon ablution. Je ressors et prends une voile que j'attache. Je cherche des yeux mais je ne vois pas de tapis, bien sûre, Alaric ne prie pas! Je décide donc de faire les prière sur le tapis de sa chambre.

Je commence d'abord par rendre hommage à Dieu, en récitant le coran. Je reste ainsi assise sur mes jambes et les bras tendu pendant environ 15min, avant de commencer ma prière. Je termine de prière après 10min environ et me relève. Je détache mon voile et le plis, avant de le remettre à sa place dans l'armoire.

Je commence à tourner en rond indécise à sortir de la chambre. Je ne veux pas de nouveau contrarier ma belle mère, mais en même temps je peux pas non plus rester enfermer, alors que c'est l'heure du dîner. Bon tandis, il faut bien que je fasse mes devoirs dans cette maison, je vais seulement devoir faire en sorte d'être discrète. Je m'approche de la porte et l'ouvre, je sors et commence à marcher dans le couloir. Je regarde autour de moi à la cherche de la cuisine, je tourne en rond dans cette grande maison sans savoir où aller.