Chapitre 21

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Samedi.


Je trépigne d'impatience à l'idée de retrouver ma famille pour célébrer l'anniversaire de ma grand-mère. Le trajet jusqu'à sa résidence est agréable, le paysage britannique, encore légèrement enneigé, offre une vue magnifique.

La maison, un manoir de style anglais, prône fièrement sur la propriété bien entretenue. La pelouse est d'un vert éclatant, tacheté de neige blanche. L'allée en graviers a été parfaitement déneigée. La haie qui délimite la propriété est impeccablement taillée, aucune branche de sapin ne dépasse, reflétant l'attention méticuleuse du jardinier familiale.


Je me gare dans l'allée centrale et prends un moment pour admirer l'architecture élégante de la maison, avec ses briques rouges et ses grandes fenêtres à carreaux blancs.


Je prends une profonde inspiration avant de sortir de la voiture. J'ai l'habitude d'être éloigné de ma famille en raison de mes séances en studio qui me prennent énormément de temps, ainsi que mes études et mes tournées, mais ces réunions me font toujours du bien.


J'espère que cette célébration sera un moment de joie pour tous, malgré la préoccupation constante que je ressens pour Lina depuis son départ.


Quand je passe le pas de la porte, un chœur de voix familiales remplit la maison, créant une atmosphère chaleureuse et contrastant fortement avec le silence de l'extérieur. La pièce est décorée avec soin, des guirlandes de papiers colorés s'entendent au-dessus de nos têtes, et une grande table est dressée avec des plats alléchants.


L'un de mes petits cousins, Harry, âgé de cinq ans, surgit soudainement et me saute dans les bras, m'arrachant un sourire instantané.


— Tonton Valentin !!!


— Harry ! Salut, bonhomme, dis-je en le soulevant pour le prendre dans mes bras, comment vas-tu ?


Il rit en se blottissant contre moi, ses petites boucles brunes chatouillant ma joue.


— Je vais bien ! Maman m'a dit que tu allais revenir pour l'anniversaire de Granny. Tu vas manger du gâteau, tonton ?


Je souris en hochant la tête.


— Oui je vais manger du gâteau avec tout le monde. Et tu veux que je t'en donne pour que tu en ait plus, petit gourmand que tu es.


Harry écarquille les yeux et sourit avec enthousiasme.


— Vraiment ? Youpi ! C'est moi qui vais avoir le plus de gâteau !


Sa joie contagieuse me réchauffe le cœur.


Je le pose délicatement sur le sol pour qu'il puisse rejoindre les autres enfants qui s'amusent dans un coin de la pièce.


En avançant plus loin dans la maison, je pénètre dans le salon où ma mère m'accueille joyeusement. Elle est resplendissante dans une robe élégante et porte un sourire radieux.

Entre deux cheminsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant