𝕮𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 16 : La cave

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𝑨𝒏𝒂𝒚

Pourquoi suis-je autant faible?

Pourquoi mon corps me semble dépourvu de toute mobilité?

Mes narines picotent...

Mon crâne semble s'alourdir tout d'un coup...

Je parviens à ouvrir tout doucement les yeux malgré mes paupières lourdes.

Putain où est ce que je me trouve?

On dirait...une cave.

     Pourquoi je suis dans une cave voûtée?

Ce n'est que quand j'essaie de me relever que je constate que je suis attaché par de grosse corde torsadée qui me mordent la peau.

     Mes poignées sont solidement immobilisées de part et d'autre des deux accoudoirs, de la chaise en bois qui me retient. Mes pieds sont réunis et attachés par le même type de corde.

     Mes chaussures. Ils ont retiré mes chaussures. J'ai très froid. La cave est sombre, mais une légère clarté me permet d'examiner ce trou dans lequel l'on me retient prisonnière.

Petit à petit, mes souvenirs me reviennent. Le garage de Jay...Tyler...

Oh mais oui, le salaud!! J'ai baissé ma garde et il en a profité pour me livrer à l'ennemi. C'est donc ça ma fin?

Je tourne tant bien que mal ma tête vers ma gauche et j'aperçois cet homme qui regarde par la fenêtre, en fer rouillé, qui éclaire la pièce. Il a une belle carrure, très imposante et...

— T'es enfin réveillé ? Demande-t-il d'une voix gutturale en m'ôtant de mes pensées.

Il se retourne lentement pour me dévoiler son identité dont je me doutais déjà. Caden. Dans tout son charisme. Une chemise noir. Boutons supérieur ouvert. Manches remontées. Pantalon en tissu noir sur mesure. Ses mocassins tendance en cuir noir. Ses tatouages. Son aura maléfique.

Il émane de lui un magnétisme envoûtant.

Il me fixe de ses yeux gris sombre. Il éclipse de sa poche son porte cigarette, et en sort une qu'il cale entre ses lèvres. De son autre poche il sort un briquet zippo avec lequel il brûle sa cigarette.

     Comment se fait-il que ses gestes soient si captivants? Il tire une latte puis éjecte la fumée sans me quitter des yeux. Putain quel homme!

— Tu as froid? Me questionne-t-il en remarquant mes frissons.

Je ne réponds pas. Je ne te ferais pas ce plaisir.

— On va y remédier. Tony!

Un homme surgit sur ma droite munie d'un saut. Non. Il ne va pas faire ça. Si? Avant même que je n'ai le temps de réagir, une quantité conséquente d'eau est renversée sur mon corps. Elle est froide. Cette eau est très froide bordel. Mes frissons s'amplifient.

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