𝕮𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 7 : Trop tard...

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𝑪𝒂𝒅𝒆𝒏

     Comme tout les derniers vendredis de chaque mois, je me rend à la course de moto que j'organise à West Loop en compagnie de mes deux acolytes, Tyler et Brenda.

Ce soir mon excitation est portée sur autre chose.

Jay.

Il va me payer ce qu'il me doit après avoir piétiné mon honneur. Cet être insignifiant travaille pour moi depuis déjà 5 ans. Je lui ai tout offert, du penthouse où il vit jusqu'aux études qu'il fait.

Il travaillait dans un café miteux quand je l'ai rencontré. Il se faisait maltraiter par son patron bipolaire.

Il avait le profil parfait du jeune que je cherchais pour refourguer ma came sur l'université de Chicago et dans leur soirée. Il ne m'a jamais déçu bien au contraire.

Avec son physique plus qu'avantageux, il arrivait à se faire de la thune assez rapidement. Mais pour une raison que j'ignore, il a fini par me trahir.

Il s'en ai pris à la mauvaise personne. Alors maintenant il est temps qu'il se plie aux règles du milieu. Tu me trahis, je te butte.

J'espère qu'il a fait ses dernières prières durant les deux semaines que je lui ai offertes. Son heure a sonné.

Comme à chaque fois que notre petit trio débarque dans un lieu, tous les regards sont tournés vers nous. Putain que c'est kiffant d'avoir toute la ville à ses pieds et de pouvoir déplacer chaque pions à sa guise.

Le domaine dans lequel j'excelle a beaucoup d'enjeux mais le plus intéressant c'est que je peux asseoir ma domination sur les plus haut placés de cette ville et même au-delà.

Car oui, l'empire que j'ai mis du temps à fonder s'étant sur tout le territoire de Chicago et bien au-delà, même dans d'autres pays. Tous ces hommes politiques agissent comme des personnalités publiques tout à fait réglo mais ont des secrets plus sombres qu'on ne le pense.

Et une fois que tu as mis les mains sur leur secrets et que tu leur donnes exactement ce qu'ils veulent, c'est-à-dire assouvir le moindre de leurs petits vices dégueulasse, tu deviens maître de la ville et tu peux faire absolument tout ce que tu veux.

Je m'installe à ma place habituelle pour profiter du spectacle. Je ne me mélange jamais à la foule. J'inspire respect et terreur.

Ce soir Tyler a décidé de participer. C'est un très bon coureur et certainement le seul à pouvoir se mesurer à moi dans ce domaine.

Dès que Tyler se met à rouler, toute la foule crie. Ils l'admirent tous, et comment ne pas. Moi je ne cours jamais, c'est trop dangereux pour moi de le faire ici. Bien évidemment il remporte la manche.

— T'as assuré mec. Le félicitais-je à son retour.

— C'était trop bien tu devrais courir tu ne crains rien.

— Ne le force pas Ty, il n'en a pas envie. Réplique Brenda

Tyler lève les mains en signe d'abdication. Je souris. Elle se prend pour ma mère maintenant?

Je vois Joe se rapprocher de moi.

— Il est là. Me souffle t-il dans l'oreille de façon à ce que je sois le seul à entendre.

Bien.

Je me lève sans plus attendre.

— Brenda continue de profiter du spectacle. Tyler!

Ce dernier ne se fait pas prier et me suis. Gary et Joe, mes deux hommes de confiance sont juste derrière nous.

On s'aventure derrière les conteneurs qui sont sur place et après en avoir dépassé 5 ou 6 on tombe sur cette vermine. Mes lèvres s'étirent en un sourire d'excitation.

— Comme on se retrouve. Ma mine se resserre.

Il a peur je le vois dans ses yeux. C'est bien la dernière émotion qu'il peut ressentir en ma présence.

— J'espère que tu as mon argent. Dis-je en retroussant les manches de ma chemise noir, laissant entrevoir mes tatouages.

     Je m'avance vers lui, il se met à trembler.

— Je...je...j'ai pas eu assez de temps pour...

Il reçoit mon point en plein visage et tombe au sol. S'ensuit des coups de pied dans l'abdomen. Je ne m'arrête pas avant qu'il n'ait craché du sang.

Il hurle de douleur et ça ne fait qu'accroître ma satisfaction. Je m'accroupis près de lui et tourne ma tête vers Ty.

— T'entends ça Tyler ? Il s'est pointé sans mon fric.

— Pas de chance. Réplique-t-il.

— Tu pensais à quoi avant de te pointer ici sans mon fric.

— Je pensais...que tu pouvais m'accorder plus de temps. Essaie t-il tant bien que mal d'articuler.

Je rigole. J'attrape le col de son pull noir, le releve rapidement et le roue de coup. Son visage métissé se retrouve vite recouvert de sang.

— Reste debout. Si t'ose tomber au sol je te butte sans que tu n'aies dit tes derniers mots.

Il a mal et le fait de s'efforcer à rester debout ne fait qu'accentuer la douleur. Il s'adosse contre le conteneur derrière lui et soutient mon regard.

Je tends ma main sans détourner mes yeux de lui. Et Gary y dépose une arme. Je la charge, et attends les mains croisées qu'il dise quelque chose qui ne changera certainement pas la donne.

Son sort était déjà scellé dès l'instant où j'ai appris qu'il m'avait volé.

— S'il vous plaît, je vous promets de vous
rembourser. Accordez-moi encore deux semaines.
Trouve-t-il la force de dire.

— C'est trop tard.

Je pointe mon arme sur lui et compte dans ma tête 1...2...3...bam. Une balle en pleine tête. Son sang s'étale sur le conteneur qui lui servait de soutien.
Voilà ce qui arrive à ceux qui me trahissent.




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Alors lui par contre.
Vous imaginez quoi pour la suite de l'histoire?
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