𝕮𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 24 : Reconquête

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𝑨𝒏𝒂𝒚

— Oh putain!

Je me réveille en sursaut de mon lit et cours sous la douche. Putain pourquoi Drea ne m'a pas réveillé? J'ai passé toute la nuit à réviser mes cours et voilà que je me retrouve à la bourre.

Je sors de la douche et manque de glisser plus d'une fois à cause de l'eau qui dégouline de tout mon corps.

J'ouvre mon armoire et sors le premier jeans et le sweet à capuche noir que je trouves. Je m'habille à la vitesse de l'éclair et enfile mes converses. Je cours vers mon bureau pour prendre mon sac et mon téléphone.

Merde! Il est presque 10h.

Je sors de ma chambre comme une follasse en mettant mon dernier livre dans mon sac.

Je cours sur tout le campus et arrive devant mon école, sans compter tous les étudiants que j'ai heurté en répétant « pardon » à chaque fois.

Je pénètre dans l'école en ralentissant mes pas pour ne pas me faire remarquer. Mais un événement inhabituel attire mon attention.

Je constate un rassemblement d'élèves dont l'attention est captée par quelque chose.

Qu'est ce que ça peut bien être? Et pourquoi je ne suis pas au courant?

J'essaie de demander à quelques étudiants mais ils ne m'accordent pas la moindre attention, tous impatients d'assister à l'événement.

Trop curieuse je me faufile entre les gens pour voir ce qui attirent autant leur attention et leur enthousiasme. Contre toute attente je tombe sur la scène la plus improbable que j'aurais pu imaginer.

Caden qui se fait gracié par toute l'administration pour avoir fait un don d'une somme colossale à l'école. Comme à chaque fois qu'il fait son apparition, il est admiré et adulé de tous.

Pourquoi lui? Pourquoi maintenant? Et surtout pourquoi cette école?

Il remarque ma présence. Nos regards se croisent. Et comme toujours il affiche ce sourire espiègle.

Je n'attends même pas d'obtenir les réponses à toutes mes questions. Je me précipite loin de toute cette mascarade. Plus je m'avance dans les couloirs de l'école, plus ma rage augmente. Ça ne peut pas être une coïncidence. Il prépare quelque chose je le sens.

Je m'apprêtais à monter les escaliers qui mènent à mon amphi quand une main attrape fermement mon poignet et me traîne avec elle. Prise de surprise, je relève la tête et le reconnais de dos. Caden.

Malgré mes tentatives pour m'extirper de sa prise, il me traîne jusqu'aux toilettes des garçons et nous enferme dans une des cabine.

— T'es vraiment un gros malade. Laisse-moi sortir.

— Tu n'iras nulle part Bonita. M'assure-t-il.

— Bonita? Non mais je rêve. T'as été bien clair la dernière fois et depuis je suis resté dans mon coin Caden, alors t'as rien à faire là. Criais-je.

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