𝕮𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 14 : Je la veux ici!

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𝑪𝒂𝒅𝒆𝒏

     — J'ai envoyé un communiqué de presse pour clarifier la situation en leur faisant croire que c'était une petite blague d'une jeune fille qui essayait d'attirer ton attention. D'ici quelques semaines ils seront passé à autre chose. Pour ce qui est de nos invités présents ce soir-là...Je ne peux pas te cacher qu'ils sont sous le choc. Heureusement quelques tableaux ont été vendus mais ils restent tout de même méfiants. Il va falloir qu'on organise d'autres soirées au plus vite pour qu'ils oublient ce drame. Pour une fois, on pourrait le faire ici à la propriété pour qu'ils se sentent plus en sécurité. Tu ne crois pas? Caden tu m'écoutes ?

     Non. J'écoute rien de ce que tu débites Brenda.

Ça fait des heures qu'elle ne me lâche pas les bask pour les conneries de l'autre soir que je tente d'oublier. Mais c'est bien évidemment un échec.

Cette petite connasse aux yeux verts a osé s'en prendre à moi. Elle a du cran. Ça, je ne peux pas le nier. Mais elle n'aurait pas dû. Pour son bien, elle n'aurait pas dû.

J'ai demandé à Tyler de faire des recherches sur sa petite vie probablement ennuyeuse. Sinon elle ne se serait jamais jetée dans la gueule du loup.

Bien sûr j'ai caché à Brenda que j'ai lancé des recherches pour retrouver la fille qui a saboté mon tableau le plus cher. Comme à son habitude quand je porte mon attention sur une autre, elle voudra s'en mêler et foutre en l'air les projets que j'ai concernant cette fille.

Qui est-elle au juste? D'où vient-elle? Et pourquoi personne ne l'a prévenu qu'il ne fallait pas me chercher? J'aurais bientôt réponse à toutes ces questions.

Ty ne va sûrement plus tarder, alors faut rapidement que je dégage Brenda de mon bureau. De toute la propriété au fait.

     — Ok. On ne parlera plus de cette soirée pour le moment. Enfin. Elle dépose son iPad. Mais je sens que tu es vraiment tendu ces derniers temps, et on va y remédier. Que dirais-tu d'un petit massage? Propose-t-elle en se levant et en contournant le bureau pour venir se positionner derrière mon siège.

     Elle se met à masser mes épaules et ça m'agace plus qu'autre chose.

     — Alors ça te fait du bien? Me questionne-t-elle d'une voix qu'elle veut sensuelle.

     Non Brenda. Arrête tes conneries.

     — Ou...peut être ça? Me demande-t-elle en me caressant tout au long de mon cou jusqu'à mon torse.

     Elle se rapproche pour déboutonner ma chemise et commence à déposer des baisers dans mon cou. Puis elle s'assoit sur mes genoux pour mieux mener à bien ce qu'elle a entrepris.

     Ça m'aurait bien détendu si j'avais encore de l'attirance pour cette fille. Ça fait des années que je n'ai plus aucun intérêt pour elle. Je dirais même qu'elle ne m'attire plus depuis le jour où nous avons couché ensemble pour la première fois.

La preuve je n'ai même pas la gaule. Je me suis longtemps efforcé de lui faire croire le contraire mais je ne pouvais plus me contenter d'elle.

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