𝕮𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 21 : La marchandise

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𝑪𝒂𝒅𝒆𝒏

Comme convenu, Rafael a fait parvenir la marchandise. Mes hommes et moi sortons de nos véhicules et nous dirigeons vers l'entrepôt où elle est stockée.

Cet entrepôt est situé dans un coin reculé de West Loop. Personne ne pourrait se douter de ce qui s'y trouve.

Des voitures de transport se chargeront de les récupérer pour les livrer dans mes différents clubs et casino à travers le pays. Ce qui bien sûr ne ressemblera qu'à de simples livraisons d'approvisionnement.

Une fois livré, la came sera vendue par mes employés de confiance. Ils savent faire leur boulot et sont loyaux de surcroît. Ils savent ce qu'il leur arrivera si jamais ils s'approprient ma marchandise.

Je paie toujours très bien mes employés, donc il n'ont aucune raison de me trahir, sauf s'ils sont trop gourmand.

Mon business a toujours fonctionné de la sorte. Quand tu es assez intelligent pour trouver une bonne stratégie et ne pas te faire remarquer, tout roule toujours comme sur des roulettes.

Je tire ma dernière latte avant de jeter la cigarette par terre et de pénétrer dans l'entrepôt.

Tous mes hommes s'activent. Ils font les comptes pour être sûr que tout y est. J'aperçois Tyler au loin qui s'énerve contre un employé.

Qu'à t'il bien pu faire pour que Ty soit autant sur les nerfs?

Je me rapproche pour comprendre ce qui se passe, ce qui rend l'employé encore plus stressé.

T'as foutu quoi comme bordel toi?

Arrivé à leur niveau, je l'analyse une minute. Il tremble comme une feuille. Ça sent pas bon. Puis je me tourne vers mon pote.

— Alors Ty, tu m'expliques ?

— Cet imbécile était censé superviser la réception de la marchandise mais il s'est laissé distraire par un de nos employés qui s'est enfui avec cinq paquets de notre came.

Il est vraiment stupide. Personne ne peut se cacher de moi. Ça m'étonne qu'il existe encore des gens qui ont assez de courage pour me voler. Encore pire, ma came.

— C'est vrai ce qu'il dit? Demandais-je à l'employé dont la peur a décuplé.

— Je...Je suis désolé. Je ne l'ai pas vu lorsqu'il volait les paquets dans le carton. Y'avait tellement de cartons que je n'ai pas fait atten...

— C'est ton boulot mec. Quel genre de superviseur se laisse distraire? Tu t'appelle comment?

Il peine à répondre.

— C'est quoi ton putain de prénom? Ne me fais pas perdre patience sinon tu rendras ton âme plutôt que prévu.

— Ben. Je m'appelle Ben. Répond-il à toute vitesse en tremblant.

— Et l'autre stupide en fuite?

— Warren.

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