L'énigme des cinq cavaliers

4 1 0
                                    

Oyez, oyez, à vous tous, mes tendres corniauds et les indésirables lecteurs, je vous présente notre périple depuis Port-Espéra. Appréciez le, résolvez le et alors vous nous retrouverez !

Commençons simplement, ce serait dommage de tous vous perdre dès les premiers instants...

Au départ, ce furent cinq cavaliers qui à nos trousses s'élancèrent. L'aîné, le vent sabre fendant, arriva prestement au carrefour repère. Plus ahuri que dégourdi, il fut le premier sur le point. À trois heures plutôt que neuf, il tomba dans un cruel ravin.

Et c'est ainsi qu'il n'en resta plus que quatre...

Le cadavre en témoin, ses frères se montrèrent plus mesurés. À la prochaine intersection, ils traversèrent donc groupés. Face à l'eau, pierre et bois sonnent misère. Pour un, ce fut surtout une mise en bière.

Chemin faisant, trois seulement continuèrent...

Le Fran dépassé, la poursuite s'envenimait. À l'orée de la forêt, ce sont les arbres qui, dès lors, questionnaient. Seuls les nombres pairs y étaient autorisés. Si c'est bien trois que l'on comptait, l'un d'eux devait filer.

Le bosquet, finalement, n'en accueillit que deux...

Mille arbres se succédèrent au gré du sentier. Les deux compères, suivant notre exemple, dénigrèrent ces ruines du passé. Au nouvel embranchement, dans le noir et l'obscurité, ils se querellèrent à propos de la clarté. Fallait-il se rendre à gauche, à droite ou bien continuer d'avancer ? C'eut été simple, si la boussole n'était pas elle-même déréglée. Ici, le soleil et la lune sont devenus amants, lorsque pour eux, sommeil et réveil ont fusionné. Quelle était la bonne option ? Sans nul doute, celle qui consistait à suivre ses jeunes rayons. Malheureusement, il fut seul à remplir cette condition.

Et enfin, il n'en resta plus qu'un...

Persévérant et courageux, ce fin enquêteur touchait du doigt notre destination. Allez, un dernier effort et ce sera le terme de ces tribulations ! Laissez-moi vous livrer l'ultime solution :

- Lorsque la Cité dort, elle se drape de marron. Mais en or, c'est un peu plus clair saumon. Rejoignez les terres arides, que ma magie a rendu perfides. Là, alors, criez mon nom. Je vous répondrai et me dévoilerai, si seulement c'est le bon...

NB : Comme je vous connais, j'ai tracé le brouillon de cette énigme. Ne me remerciez pas, je sais que sans, vos méninges n'y résisteraient pas.

 Ne me remerciez pas, je sais que sans, vos méninges n'y résisteraient pas

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.


La Compagnie d'AectorOù les histoires vivent. Découvrez maintenant