chapitre douze

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angleterre

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angleterre.


      Il avait fait très chaud aujourd'hui, si bien que même à vingt heures, l'air ne se rafraîchissait pas du tout. Je quittais mon immeuble et m'arrêtais sur le trottoir. Tournant la tête à gauche puis à droite, je cherchais du regard mon chauffeur pour la soirée.
Je le repérais à quelques mètres d'ici, je me mettais à trottiner pour éviter de le faire encore attendre.

- Et bah enfin !

- Je suis sincèrement désolée Max.

- Je plaisante, ce n'est rien t'en fais pas.

Le pauvre Max m'attendait depuis une dizaine de minutes mais j'ai mal gérer mon temps alors je n'étais pas prête du tout. Heureusement pour moi, il est super gentil et a accepté de m'attendre quand même.

- Tu es prête ?

- Oui. j'attachais ma ceinture. Allons-y.

Il démarrait et aussitôt, la musique se lançait dans l'habitacle. Elle me permettait de me détendre le temps de ces quelques minutes qui nous menaient au point de rendez-vous de ce soir.

- Tu vas bien ? me demandait-il. Tu n'arrêtes pas de gigoter.

Je me pinçais les lèvres.

- Je suis un peu stressée. j'avouais. Mais ça va, oui.

- Pourtant tu nous connais déjà, c'est pas la première fois que l'on se retrouve tous les quatre comme ça.

- Oui je sais.. Mais t'en fais pas c'est rien du tout.

- Ça tombe bien, puisqu'on est arrivé !

Il tirait le frein à main et coupait le contact de sa voiture. Il m'offrait un sourire avant que l'on sorte de l'habitacle. En regardant autour de moi, mes yeux se posaient sur la beauté de la rue dans laquelle nous étions. C'était très festif, de nombreux restaurants, dont les terrasses étaient pleines, diffusaient chacun un style de musique différente.

- Tu es déjà venue ici ?

- Jamais non.

- Tu vas voir c'est génial, ils doivent déjà être là bas.

Je hochais la tête et le suivais dans sa marche. Max poussait la porte d'un bar et allait directement au fond de la salle, où se trouvait Lando. Seulement Lando, assis autour d'une table.

- Pietra n'est pas là ? Max fronçait les sourcils tout en saluant son ami.

- Non, elle m'a dit qu'elle avait eu une galère avec le bus.

Lando se levait et passait sa main dans le bas de mon dos lorsqu'il embrassait ma joue. Il tirait ma chaise et m'invitait à m'assoir.

- Merci. je lui souriais.

- Bon, je vous laisse deux minutes je vais l'appeler pour voir si elle a besoin d'aide. nous prévenait Max.

- Vas-y, on t'attends.

Sans répondre, il s'éloignait et quittais le bar un instant.

- Comment tu vas depuis deux jours ? me demandait Lando.

- Pour le moment je survis à la chaleur.. je grimaçais. Et toi ?

- Je profite de ma famille, ça fait vraiment du bien.

- Tu ne dois pas beaucoup les voir..

- C'est très rare oui. Mais on essaye de s'appeler au maximum évidement.

- Tu as des frères et sœurs ?

- Oui. Un grand frère et deux petites sœurs.

J'appuyais ma tête sur ma main et le regardait sourire tout en jouant avec l'un de ses bracelets. Je prenais le temps de regarder tous les petits détails qu'il portait. De ses grains de beauté sur tout son visage, en passant par sa pomme d'adam bien visible dans son cou, jusqu'au deuxième bouton de sa chemise détaché. 
Sombre comme ses boucles, il était tout vêtu de noir ce soir. Ça lui allait vraiment bien et, inconsciemment, je souriais en me rappelant que la dernière fois que je l'avais vu si bien âpreté, c'était le soir du mariage.

- Je te fais toujours sourire comme ça Noah, ça fait plaisir.

Je plissais les yeux alors que les siens me regardaient durement.

- Et ça t-

- Non je n'ai jamais dis que ça me dérangeais. il haussait les épaules. J'aimerai savoir ce que j'ai fais ?

Il semblait tout fier de reprendre ma phrase, prononcée quelques jours plus tôt lorsque nous étions dans sa voiture.

- Je repensais au soir du mariage. j'avouais.

- Tu veux dire, quand on buvait notre champagne comme deux ivrognes dans le hall de l'hôtel ?

- Entre autres, oui. je riais. On a vraiment fait ça..

- C'était plutôt honteux.. mais tellement ..

-  Bien. je finissais.

Il hochait frénétiquement la tête. Un silence s'installait durant lequel on se fixait dans les yeux, avant d'être rappelé à la réalité par Max.

- Regardez qui voilà !

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