15 - L'ouragan et ses intempéries

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Heya ! 
Ça fait longtemps que j'étais pas venue vous embêter en NDA.

Juste pour vous remercier de l'accueil que vous avez fait à "Bound" :D
Je vous avoue que je m'attendais pas à ce que ce roman vous plaise autant et je suis ravie que ce soit le cas ! Je pense que je suis restée loin de l'omégaverse trop longtemps. Quand j'ai terminé "Le miel et les épices", ou plutôt peu après, on a eu une déferlante d'attaque "anti omégaverse problématique" et je pense que ça m'a bloqué.
Je me suis dit que le genre était trop connoté "pas safe" et que, par conséquent, je ne voulais pas y être associée. Mais en fait, BALEK. Parce que même si le genre est un nid à dérives, il suffit que de plus en plus d'auteurs en créent des safes pour que ça aille mieux, non ? L'espoir

Bref, tout ça pour vous dire merci,
J'espère que la suite vous plaira tout autant.
Avec tout mon amour fantasmique,
Pytho 

_______ 
Cinq ans après le départ d'Ariel.

En fermant la maison à clé, je fus surpris par une brise puissante qui fit s'envoler les papiers que je tenais. Je leur courus après en pestant, sous les rires de mon voisin.

— Alors fiston ? Besoin d'aide ? cria-t-il en se cramponnant à sa canne pour ne pas s'effondrer.

— Non merci, clamai-je pour qu'il m'entende. Tout va bien !

Avec sa patte folle, il ne me servirait à rien ! Continuant de galoper pour rattraper la dernière feuille, je lui mis la main dessus quelques secondes plus tard alors qu'elle menaçait de fuir vers la plage. Le papier était froissé, mais je l'avais, c'était ça le plus important. Je m'installai dans ma voiture, rangeai les documents dans ma boîte à gants puis quittai la maison en râlant.

Je roulai jusqu'au centre-ville de la commune voisine qui bordait la mer puis me garai. J'avais encore quelques minutes de répit, avant que l'ouragan, accompagné de ses intempéries, n'aspirent à nouveau toute mon énergie. Je décidai donc de les savourer. J'ouvris la fenêtre et je scrutai l'eau, admirant les reflets pailletés du soleil à sa surface. J'avais eu raison de choisir cette région ; elle était calme, bien moins chère qu'une métropole et, au moins, ici, je vivais en paix.

Une sonnerie retentit non loin et je sus qu'il était temps de me mettre en route. Je verrouillai la voiture et me dirigeai vers le grand bâtiment qui fut autrefois un majestueux théâtre réputé.

Je passai les portes en saluant certaines têtes que je connaissais puis je me plaçai en face de l'entrée de la classe, dans la cour, et patientai. Quand le battant s'ouvrit, chaque enfant retourna voir ses parents et lorsque ce fut mon tour, deux petits monstres me foncèrent dessus.

— Papa ! Aujourd'hui, j'ai battu Joshua à la course !

— C'est même pas vrai ! C'est moi qui ai gagné ! Jacob, il ment !

J'inspirai et m'accroupis devant eux.

— Ne commencez pas à vous chamailler, les garçons. Rentrons plutôt. Sur le chemin, vous me raconterez cette histoire de course que vous avez tous les deux remportée.

Ils acquiescèrent, bonne patte, et me firent chacun un bisou avant de se tenir la main jusque dans la voiture. Je les y attachai, chacun dans leur siège, sans qu'ils fassent de chichis pour une fois, puis repris ma place derrière le volant. En route, je réglai ce quiproquo de vainqueur et vaincu et une fois arrivés, nous remarquâmes une auto dans la cour.

— Tiens ? Mais qui voilà ? demandai-je l'air de rien.

Mes fils regardèrent à travers le pare-brise avant que Jacob ne hurle :

— C'est Tonton Erwann !

— Oh ! Tonton ! s'émerveilla Joshua.

Ils se détachèrent et je les fis sortir de la voiture avant qu'ils ne foncent sur mon meilleur ami qui les souleva tous les deux dans ses bras.

Bound [MxM - α/Ω] [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant