PDV d'Izuku
Surpris, je bondis en arrière, finissant assis sur le toit à environ deux mètres de la paire d'yeux. Qui appartenaient à une fille de mon âge. Une fille ?!
Qu'est ce que...
Comment je...
Quoi faire ?
Pourquoi ?!
Si proche...
Sur moi...
Qui...
Que...
Quoi...
Comment...
Je n'avais jamais vraiment été proche d'une fille de mon âge, et surtout je n'avais jamais eu de raison de leur parler. Elles n'étaient pas vraiment intéressées. Et celle-là était allongée sur moi il n'y a pas une minute ! Elle m'était rentrée dedans depuis...
Je clignai des yeux, la réalisation de ce qu'il venait de ce passer me ramenant sur terre. J'avais voulu me suicider — Oh mon dieu — et elle m'avait repoussé depuis le vide. Mais c'était une Grise, et ses yeux brillaient d'une lumière rouge, donc elle ne pouvait pas avoir d'alter de force ou de lévitation ou autre. Donc elle avait... quoi ? Sauté sur les murs pour m'atteindre et me repousser ? Et voulait que je lui parle de mes problèmes pour pouvoir me convaincre de ne pas recommencer ?
La fille : Oui, c'est ça. Superbe analyse Brocolis.
Moi : Hein ?
La fille : Désolée, tu marmonnais à toute allure et je n'ai pas pu m'empêcher d'entendre.
Je sentis mes joues prendre feu en réalisant que j'avais de nouveau exposé toutes mes pensées au monde entier. Puis je réalisai vraiment ce que cela voulait dire, et je commençai à hyperventiler.
J'avais recommencé. J'avais de nouveau fait mon intello, marmonné des paroles sans queue ni tête, dérangeant tout le monde. On allait me punir. Je devais demander pardon ! Mais ça les énervait encore plus quand je demandai pardon. J'étais désolé, désolé, désolé, désolédésolédésolédésolédéso
Aucun coup ne venait. Aucun cri non plus. Je m'étais replié en boule, les bras par dessus ma tête pour me protéger, les yeux complètement fermés, mais personne ne me punissait. Au contraire, la seule voix qui parlait était douce, pleine de gentillesse. Je me risquai à ouvrir les yeux.
La fille : Tout va bien, respire doucement et détends toi lentement. Je reste loin, je veux juste t'aider. Concentre-toi sur ton souffle et tout ira bien.
Je relevai timidement la tête et elle me sourit gentiment. Elle avait l'air triste. Oh non, je ne voulais pas la rendre triste, j'étais vraiment désolé, je voudrais la réconforter, mais je n'allais pas l'approcher, entrer dans son espace vital alors que l'on venait de se rencontrer, ça la mettrait mal à l'aise, mais c'était ma faute, si je n'avais pas été là
La fille : Ce n'est pas ta faute.
Si, c'est toujours de ma faute, parce que je ne suis pas assez bon, que je ne suis pas assez fort ou intelligent, que je ne suis qu'un inutile de sans-alter.
La fille : Moi aussi je pensai que tout irait mieux pour tout le monde si je disparaissais, mais ce n'est pas vrai. Si quelqu'un s'en prend à toi sans raison, c'est parce que c'est un sale type et un harceleur. Et même si tu fais des erreurs de temps à autre c'est normal, et ce n'est pas une raison pour que l'on te crie dessus, et encore moins que l'on te frappe.
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Never
FanfictionNom : Izuku Midoriya Situation : orphelin Alter : sans alter Avenir : rêve de devenir un héros pour aider les autres. Problème : tout le monde le méprise, le rabaisse, le maltraite ou le néglige, même son idol. Jusqu'à ce qu'une jeune fille aux yeux...