24. Une nouvelle... famille ?, pt1

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PDV de Naomasa Tsukauchi

           Nous étions le samedi 8 avril, 14 heure, et je buvais un gobelet de café en regardant l'orphelinat que je m'apprêtais à envoyer en enfer, les policiers sous mes ordres se mettant en place sans alerter le quartier.

           En attendant, je repensais à hier. Les blessures du gamin étaient effroyables, autant physiquement que mentalement. Ce n'était pas la première fois que j'étais témoin des ravages de cette société sur ceux qu'elle ostracisait, mais cette fois je me sentais personnellement trahis.

           Sans m'en rendre compte, j'écrasai mon gobelet de carton.

Toshinori... Qu'est ce qui a bien pu te passer par la tête, pourquoi anéantir les rêves de ce pauvre gamin ?!

           Je fumai intérieurement pendant quelques secondes, puis me calmai. Je pris une grande inspiration, et basculai ma tête en arrière, regardant le ciel sans le voir. Je savais pourquoi. Je n'avais rencontré All Might qu'après la tragédie, mais même s'il refusait d'en parler j'en savais assez. Et puis, il avait du le voir lui aussi. À quel point ce jeune Midoriya leur ressemblait.

            Enfin... je n'avais pas pu lui parler hier car j'étais occupé par la planification du raid, mais c'était sans doute pour le mieux. Je lui en toucherai un mot ce soir ou demain. Si je n'étais pas trop prit par toutes les arrestations et les interrogatoires d'un orphelinat complet. Et la préparation du raid de l'école du jeune Blanc.

?? : Nous sommes prêt détective. Nous les avons tous compté et avons vérifié leur identité, les 63 enfants et 8 adultes de votre liste sont là.

           Je revins sur terre et me tournai vers mon collègue à tête de chat.

Moi : Merci Sansa.

           Je me redressai, me décollant du mur sur lequel je m'appuyais, et fit signe à mon équipe de lancer l'opération.

*

*               *

           Je soupirai, regardant le café couler de la machine à mon goblet. Tout semblait c'être bien passé, en tout cas nous avions arrêté tout ceux que Midoriya avait mentionné. Mais je mentirais si je disais n'avoir pas été affecté par les cris et les pleurs de tout ces gens, surtout les enfants. Peur, colère, incompréhension... je savais que je faisais ce qu'il fallait, mais j'avais parfois l'impression d'être le méchant de l'histoire.

           Je bu mon café d'un trait, avant de me diriger vers la salle d'interrogation. J'avais une soixantaine de gamins et une poignée d'adultes à interroger, mieux valait m'y mettre au plus vite.

*

*              *

           Quatre heures plus tard j'avais finis, mais étais profondément troublé.

           La plupart des adultes interrogés n'avaient montré que dédain et colère en entendant parler de Midoriya, disant qu'il n'était qu'un bon à rien, une bouche inutile à nourrir voir même un fauteur de trouble. Le pire c'est que parmi ceux-là, certains le pensait vraiment, mon alter sonnant « Vrai » en les écoutant. Mais quand je leur demandais pourquoi ou comment ils traitaient le gamin, ils devenaient évasifs. À part pour deux d'entre eux qui étaient fier de ce qu'ils lui avaient fait. Ceux-la je m'assurerai qu'il prennent une peine de prison à vie.

            Mais ce qui me troublait, c'était le commentaire de certains selon lesquels il n'était qu'un enfant jaloux du succès d'un certain « Bakugou », entre autres torts. Nom qui ne me disait strictement rien.

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