36. Examen d'entrée, Hitoshi

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PDV d'Hitoshi

          Jeudi 4 Février xx16. Une date comme une autre pour la plupart des gens, mais pour moi c'était le jour où je me levai avec une forte envie de vomir et un mal de tête de tout les diables, ayant passé la nuit à fixer le plafond sans fermer l'oeil. Je devais avoir les yeux plus rouge que dadzawa et Kita réunis.

          Je me trainai jusqu'à la salle de bain pour me passer un coup d'eau sur le visage, espérant me débarrasser de mon envie de mourir. À la place je me surpris à fixer le lavabo cinq minutes plus tard, à me demander s'il était possible de se noyer dans aussi peu d'eau. Je pense que oui, mais autant faire ça dans du café du coup. Joindre l'utile à l'agréable, tout ça tout ça...

          J'entrai dans la cuisine en même temps que dadzawa, qui avait sa tête de zombie du matin, mais version un peu préoccupée. Une histoire de sourcils, fallait avoir l'habitude pour le voir. Il alla directement à la machine à café, et nous fit chacun un énorme mug de café plus noir encore que mes pensées.

          Le reste passa comme dans un rêve. Je crois que Kita essaya de me faire manger mais abandonna très vite. J'avais envie de vomir. Je me retrouvai sans savoir comment devant les portes de UA. C'est là que dadzawa décida de nous faire un petit speech aussi peu inspiré que moi, et là aussi que je décidai que finalement j'étais trop fatigué pour angoisser comme ça. Advienne que pourra et tout ça...

          En tout cas, l'ambiance devint moins pesante, Kita semblant c'être elle aussi calmée, et Izu et la perruche débarquant dans la foulée. Nous allâmes ensuite nous installer en salle d'exam, et nous discutâmes pendant les deux heures que nous avions à attendre la nuée de candidats qui allait essayer de nous voler nos rêves.

          Ok, je devais vraiment arrêter avec la négativité, Kita était effroyablement influençable et la dernière fois qu'elle avait attrapé ma déprime même Izu avait faillit sauter du toit. Et je ne vous parle même pas de la fois où mon humour noir l'a contaminée, elle en gardait encore des traces.

          Quatre heures plus tard nous rendions nos copies. Je me sentais plutôt confiant, il était assez proche de celui de lundi, même si la partie sur la législation m'avait donné envie de me frapper la tête contre ma table. Pourquoi les lois régissant ce monde étaient aussi stupides, passées et biaisées ?

          Nous mangeâmes tranquillement tout les trois, Kita nous mit face au choix le plus difficile de notre vie et j'acceptai pour ne pas décevoir le brocoli. Une fois dans l'amphi nous sauvâmes donc la perruche du blanc le plus embarrassant au monde, puis je me déconnectais. On avait un fascicule avec toutes les règles de toutes façon, quel intérêt y avait-il à suivre ?

           Jusqu'à ce qu'un pète sec à lunettes décide de s'en prendre à mon cousin. Bien sûr Kita sauta aussitôt à la rescousse, détruisant l'autre garçon, et je décidai d'y ajouter ma dose pour faire bonne mesure et passer mes nerfs. Pas touche au brocoli. Ceci dit, j'espère que le robot à lunette ne se retrouvera pas avec Kita pour l'exam pratique, elle serait fichue de se faire renvoyer juste pour lui mettre la misère.

          Bref, tout ceci enfin finit, nous fûmes chacun envoyé dans un bis différent, qui nous amena évidement devant une ville factice différente. Là, des années de maltraitances et l'entrainement d'Eraser me réveillèrent. Toujours prendre garde à ceux qui nous entourent, on ne sait jamais d'où peut sortir le danger. Et il est toujours bon d'avoir une idée de la compétition.

          Je regardai donc autour de moi sans trouver grand chose d'intéressant, jusqu'à ce que je vois Izuku.

...

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