19. Les Aizawa juniors

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PDV d'Izuku

          Nous avions quitté la scène de crime — le crime de qui par contre... — depuis même pas deux minutes, disparaissant rapidement loin de la foule sans échanger un mot, chacun perdu dans ses pensées, quand quelqu'un cria derrière nous.

?? : Kita ! Attends !

          La fille sursauta et se retourna vivement, souriant en voyant arriver un garçon de notre âge aux cheveux violets aussi fous que les miens.

La fille ( Kita ? ) : Toshi ! Tu vas bien ? Tu n'as pas été prit dans l'attaque, si ?

          Le garçon arriva en courant jusqu'à nous, s'arrêta devant la fille, et lui mit une pichenette sur le front. Elle miaula en s'éloignant et se tenant le front, jetant un regard noir à son attaquant. Je restai sans mot sur le côté, essayant de comprendre ce qu'il se passait.

La fille : Aïe-euh, pourquoi ?!

Le garçon : Pour avoir joué comme ça avec ta proie alors que tu aurais pu finir en deux secondes chrono ! Tu étais vraiment obligée de le laisser te blesser ?!

La fille : C'était pas fait exprès, et je suis pas à une égratignure près. Quand au pissenlit explosif je n'avais juste pas le temps d'esquiver, mais si je ne l'avais pas fait participer il aurait put faire une bêtise. Et puis, les Verts ont souvent l'égo fragile, surtout ceux qui se sentent le besoin de gueuler à tout bout de champ.

          Hein ? Alors elle aurait put vaincre le gluant sans problèmes très rapidement, mais avait prit le risque d'être blessée simplement pour inclure Katchan ? Mais alors...

          Je me risquai à poser une question, tressaillant quand ils se tournèrent vers moi.

Moi : Est ce que ça veut dire... que tu m'as demandé de l'aide... pour m'inclure ?

Non, pas possible, qui ferait ça ? Qui se mettrais potentiellement en danger juste pour aider quelqu'un, un Blanc inconnu, à se sentir inclu et important ?

La fille : Moi apparemment. Oui tu marmonnais encore. Et oui je voulais t'aider à prendre confiance en tes capacités, mais ça ne veut pas dire que ton analyse m'a été inutile, au contraire. Et je réitère mes propos : tu as une capacité d'analyse excellente, et es extrêmement courageux.

Moi : Non, je n'ai jamais osé affronter qui que ce soit, je ne savais même pas ce que je faisais, mes jambes

Les deux : Ont bougées toutes seules ??

Moi ( surpris ) : Euh, oui.

          Ils sourirent, apparemment amusés.

La fille : Apparement tout les grands héros ont débuté très tôt, et tous disaient la même chose quand on leur demandait pourquoi ils avaient agit. « Je n'ai pas réfléchi, mon corps a bougé tout seul ».

Le garçon : Comme le dirait notre chien thérapeutique, « tu as le coeur d'un vrai héros, ce n'est pas ton alter — ou absence d'alter — qui te définit, tu dois juste trouver tes points forts et faire avec, en compensant tes points faibles, et surtout croire en toi et ceux qui t'entourent ».

La fille : Wouah ! Toshi, Psy Dog serait fier de toi s'il t'entendait !

          Il sourit, de manière légèrement fière et narquoise, mais sans avoir le côté désagréable qu'avait Katchan. Puis une sonnerie de téléphone se fit entendre et il alla fouiller dans sa poche.

Le garçon : Salut dadzawa.

?? : ...

Le garçon : Ok, je lui dit.

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