30 Janvier xx15, côté Aizawa-Yamada
PDV d'Izuku
J'hyperventilais. Je serrais contre moi la liasse de papiers que m'avait remit l'analyste d'alters que nous étions allé voir dans l'après-midi.
En bas, dans notre salon, papamic, tonton Eraser et tatie Night faisaient la fête je crois. C'était sensé être une fête. En mon honneur. Mais Hitoshi n'était pas là. Kita n'était pas là. Et je n'étais pas là non plus. J'étais trop... trop... juste trop.
En rentrant j'avais accepté les câlins et congratulation de ma famille, puis m'étais éclipsé dans la salle d'enregistrement de papamic. Là où personne ne pourrait m'entendre.
Je crois qu'Hitoshi était partit dehors, et que Kita avait même quitté la maison. Je comprenais. Moi même j'étais perdu, je comprenais qu'ils aient aussi besoin de temps pour comprendre, pour remettre de l'ordre dans leurs pensées et émotions. Moi en tout cas, j'en avais grandement besoin.
Je fermai les yeux, me pliant en deux, agrippant mon t-shirt au niveau de mon coeur, froissant les feuilles sans m'en rendre compte. Les émotions de la journée, la panique et l'espoir avant le verdict, les mots de l'analyste, tout me revenant, m'écrasant, me noyant. Je gémis.
« ...possède bien un alter..."
Surprise, bien qu'il le sache, incrédulité surtout.
Impression que le sol s'ouvrait sous lui, son identité volant en éclat.
Mains dans son dos, apaisantes.
Couleur, quelle couleur ? Quel destin ?
« ... alter Vert... mélange... Rose et Bleu... touche de Violet... »
Perdu. Trop d'informations. Situation trop étrange. Alter trop complexe pour être compris.
« ... nourrit d'amour... »
« ... carence... »
« ... sentient... »
La voix dans son esprit qui s'exclamait en même temps que lui, à la fois étonnés et ravis de découvrir qu'elle était réelle et qu'Izuku n'était pas devenu fou. L'analyste qui en riait. Comment avait-il dit déjà ?
« On pourrait décrire ça comme une sorte d'ange. Il s'agit d'une entité se nourrissant d'amour, et de ce fait elle n'est capable de ne ressentir que de l'amour. Et probablement de la tristesse si l'objet de son amour est perdu, comme nous autre humains. Mais quoi qu'il arrive, elle ne ressentira jamais une once de colère, de haine ou autres sentiments. De plus, les entités comme elle sont extrêmement loyales à leur « humains », même si selon leur caractère et leur puissance elles peuvent décider de prendre le contrôle pour protéger leur humain contre eux même. »
Je ris, sans savoir pourquoi. Je pleurais aussi.
J'avais parlé à l'entité, pour la première fois en sachant qu'il s'agissait d'une autre personne réelle et non d'un morceau de mon cerveau dans le royaume des fous. Nous étions tout les deux extrêmement enthousiastes, soulagé de découvrir que je n'aurais pas à me séparer de lui, et ravis de savoir que nous développerions des pouvoirs capable d'aider les autres, puisqu'il était sensé être un « ange ». Mais surtout...
J'avais un ami. Un ami qui sera toujours avec moi. Un ami qui saura tout de moi, mais qui ne me voudra que du bien. Un ami qui sera incapable de me haïr, de me blesser, de m'abandonner. Était-ce égoïste de ma part de m'en réjouir ?
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Never
FanficNom : Izuku Midoriya Situation : orphelin Alter : sans alter Avenir : rêve de devenir un héros pour aider les autres. Problème : tout le monde le méprise, le rabaisse, le maltraite ou le néglige, même son idol. Jusqu'à ce qu'une jeune fille aux yeux...