8. Appât

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PDV de Hitoshi

          Pendant une demi seconde je restais figé, une vague de peur et le souvenir d'anciennes douleurs me submergeant, alors que Bark et moi nous fixions les yeux dans les yeux.

          Puis je m'arrachai à l'emprise de la racine, pivotai et sautai par la fenêtre.

Le vent est vraiment agréable.

...

Hein ?!

          J'avais sauté ?! Mon corps avait agit tout seul ! Et avant même que je ne m'en rende compte, j'avais effectué un parfait atterrissage et déguerpis à toute vitesse.

Ils me poursuivent ?

Non, ils ne peuvent pas sauter, si ?

Qu'est ce que je fais !!!

Trouver une cachette

J'ai besoin d'aide, je ne peux pas me battre seul ! Surtout contre un Vert et quatre triples bandes !

Attends, Aizawa ? Elle a été attaquée aussi ?! Et si elle avait besoin d'aide ?

Non, elle peut se débrouiller...

Je dois l'aider.

Je ne peux pas, je ne suis pas assez fort !

Je suis sûre qu'elle va bien

Pourquoi je m'inquiète pour elle ? On ne se connait que depuis deux semaines !

Peut-être mais...

          Quelque chose me rentra dans le dos, me faisant tomber et me brûlant affreusement. Je m'éclatai le menton contre le sol et la douleur explosa dans tout mon crâne.

          J'entendis des rires derrières moi et me retournai, tentant de me relever. Ma gorge se serra en voyant devant moi la « clique-lumière » comme les avait baptisé Aizawa. Plus loin, le gang de Bark sortait du bâtiment en courant, nous rejoignant à toute vitesse.

Au moins ils ne sont pas après Aizawa...

À moins qu'ils ne l'aient déjà eu ?

Non, pas aussi vite, la clique lumière était là exprès pour m'intercepter au cas où. Quelque chose d'autre doit la retenir.

          Des racines me saisirent et me soulevèrent par le chevilles, me laissant pendouiller la tête en bas. Bark et l'ampoule s'approchèrent et rigolèrent en me voyant ainsi. Je grimaçai intérieurement quand le garçon vert aboya.

Bark : Et bien ?! Tu ne fais plus autant le malin sans ta p'tite copine !

          J'écarquillai les yeux, surpris et confus. Hein ? Ma quoi ? Il eu un sourire mi-narquois mi-répugné.

Bark : Qu'est ce que vous faisiez ensemble dans le placard l'autre jour ?

Ah, ça ! On se cachait loin de vous ! Quel abrutit.

L'ampoule : Beurk, dégeu, merci pour l'image.

Bark : Tu vas vite oublier, imagine la tête de cette petite pute quand elle verra ce qu'on lui a préparé.

L'ampoule : On devrait faire vite, le prof ne la gardera pas longtemps.

Bark : Sûr, et puis j'ai trop hate.

          Ils reniflèrent, amusés. Pour ma part j'essayais de trouver une issue, mais ne voyais vraiment pas comment me sortir de ce pétrin. Seul contre huit ? Aucune chance.

NeverOù les histoires vivent. Découvrez maintenant