~ Partie 3 ~ Chapitre 21

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Je me suis réveillée difficilement, j'arrivais pas à ouvrir les yeux. C'était comme si un camion venait de me rouler dessus, je me sentais lourde, et mal, très mal.

Le bip incessant à mes côtés était la seule chose que je parvenais à entendre et ça m'agaçait.

...J'en conclus que je suis à l'hôpital.

Faites taire ce bip autant que mes douleurs, je les supporte plus.

Mon corps ne bougeait pas, certaines parties me faisaient souffrir le martyr, mais ce qui m'inquiétait le plus sont celles que je ne sentais plus.

J'ai forcé mes yeux à s'ouvrir et en parallèle mon cerveau, lui, forçait les derniers souvenirs que j'avais à refaire surface.

Je me rappelle.

Je me suis brusquement redressée, ignorant les signaux que mon corps m'envoyait, me demandant de rester immobile sur ce lit.

Il faisait sombre mais j'ai réussi à voir une silhouette endormie sur une chaise à côté de moi.

Et au moment où la scène se rejouais dans ma tête, j'ai été prise de nausées. Je me suis levée le plus vite possible, et j'ai débranché les fils connectés à la machine qui se faisait un malin plaisir à me taper sur le système depuis mon réveil, cette machine qui est le moyen le plus sûr pour eux de s'assurer que je suis bel et bien en vie. Puis j'ai couru jusqu'à une porte donnant sur les toilettes, esquivant du mieux que je pouvais les murs de la pièce.

Là j'ai vomit tout ce que mon estomac avait à perdre.

J'ai senti quelqu'un arriver par derrière et porter mes cheveux. Mais j'étais trop occupé à reprendre mon souffle pour me poser des questions.

Puis sa main s'est posée sur mon dos, son pouce formait des cercles, je reconnais cette main, c'est la sienne.

Quand j'ai pris conscience de ce qu'il s'était passé, de la situation, j'ai tiré la chasse d'eau avant de me réfugier dans ses bras et pleurer.

J'en avais besoin. Et ses bras sont pour moi le réconfort dont j'avais le plus besoin à ce moment précis.

Moi: c'était pas un accident...

Des infirmières ont débarqué au même moment.

Elles: veuillez sortir monsieur, on doit s'occuper d'elle.

Ayden est parti et elles m'ont fait des examens avec des médecins et tout allait bien, sauf mon corps qui, lui, aura des cicatrices en plus.

Ensuite un mec de la police est venu me poser des questions.

Agent: Bonjour.

Moi: Bonjour.

Lui: est ce que tu m'autorise à te poser des questions?

Moi: bien sûr, mais je suis pas sûre de pouvoir vous aider.

Lui: tout ce que tu diras pourra nous aider.

Dommage pour lui je compte pas lui dire ce que je sais.

Lui: bon déjà est ce que tu te souviens de ce qu'il s'était passé juste avant?

Moi: j'étais chez ma cousine et un ami à moi est venu me chercher pour me déposer chez lui. Sur la route, quelqu'un nous est rentré dedans.

Lui: tu as vu la voiture?

Moi: non j'ai pas eu le temps.

Une Audi.

Lui: sa couleur peut être?

Leyna: au delà des chaînes du silenceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant