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Adriana

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Adriana.
Samedi 13 décembre. 11:56.

Hector.... Soufflais-je. Bordel, pourquoi a-t-il fallu que ce soit toi ?

Pourquoi ne serait-ce pas moi ? Il posa sa main contre ma joue, il était doux, et rassurant rien qu'avec son touché.

N'essayes pas de me faire craquer, on ne franchira pas cette ligne.

Je veux que tu craques justement Cariña.

[ Skyfall - Adèle ]

Les larmes qui avaient séchés contre mes joues refirent surface en un instant. Pourquoi s'obstine-t-il ainsi ? Mon visage se crispa, commençant à déborder de larmes, pourquoi craquais-je maintenant ? Je craque que lorsque je me retrouve seule dans ma chambre tard le soir, là où personne ne peut me voir dans cet état là. Mes mains tentèrent tant bien que mal d'essuyer la tristesse qui s'échappa de mes yeux. Mon cœur avait déjà atteint sa limite, pourquoi faut-il lui re procurer ce sentiment d'impuissance, je me sens tellement faible et nulle dans cet état. Je fais pitié, je fais peine à voir. Pourquoi ne suis-je pas heureuse ? Et surtout, ce que j'aimerai par dessus tout comprendre. Comment cela ce fait que mon cœur ai craqué à ses côtés ? Lui qui s'abstient toujours, peut importe le lieu. Pourquoi a-t-il explosé ?

Ma main serrant ma peau, celle qui enveloppe mon cœur. Mon coeur se serra, il allait disparaître. Il se serra si fort qu'on pourrait croire que j'essore un torchon mouiller, le compressant jusqu'à la dernière goute d'eau. Il était si lourd à porter, pourtant la tristesse qu'il lâcha par les larmes devrait l'alléger mais ce fut le cas inverse. Mon corps ne suivit point mon cœur et lâcha, me faisant perdre l'équilibre que j'avais, me retrouvant désormais sur le sol de la serre, le cœur pesant le poids d'un gratte ciel, la mer se déversant de mes yeux. Absolument tout les problèmes que j'avais enfoui en moi refirent surface.
Je les ai tous toujours cachés, aux yeux de tous. Me laissant leur donné l'image de la femme souriante, qui n'a que faire dès répercussions qui pourrait lui arriver. Elle est bel et bien l'image de la femme forte pour qui chaque soucis lui passe au dessus.
Tentant tant bien que mal d'étouffer le fait que je suffoquais à mon ami avec mes mains. M'obligeant parfois à couper ma respiration pour ne point crier. Une était contre ma bouche, une contre le sol et ma respiration était de plus en plus saccadée. Mon corps voulait s'exprimer, montrer qu'il allait mal mais j'en avais déjà trop montrer.
Je vis des genoux se plier devant moi, non s'il te plaît, part. Part. Ne me regarde pas dans cet état. C'est honteux.

Adriana ? Il est inquiet, je le sens. Adriana écoute moi. Respire profondément, je vais t'aider. Il s'assied à mes côtés, remettant sa capuche sur son visage. Cependant je ne le regardais point, je n'imagine pas la visage que j'ai actuellement. Il passa ses bras autour de mon corps, me rapprochant de lui sans pour autant me câliner. Respire profondément. Fait le avec moi. Je suffoquais, l'informant que je ne pouvais pas, je n'y arrivais pas. Bien sûr que si tu peux le faire. Il me prit la main, la posa contre son torse, m'incitant à le regarder. Mon visage se leva vers lui mais mes yeux eux, ne le regardait point. Honteuse. Est-ce que je pourrais te faire un câlin ? Je le regarda, perplexe par sa demande. Jamais il ne m'a demandé pour un câlin. Cela s'est toujours fais naturellement. Peut-être que ça t'aidera. J'allais de nouveau craquer, mais il me prit vite dans ses bras, caressant l'arrière de ma tête qui se situait sous son menton. Chut.... Je suis là. Tu peux pleurer autant que tu le souhaites. Je ne te jugerais jamais. Tu ne me soûleras jamais. Tu peux te lâcher avec moi. Non, Hector je ne peux pas. Pourquoi ne comprend-t-il pas ? Tu es épuisé Cariña.... Son surnom me réchauffa le cœur. C'était nouveau. Et très plaisant. Laisse moi essayer de te rendre heureuse. Je ne veux que ça. J'hocha la tête de gauche à droite. Traversons ça ensemble, ne reste pas seule. Tu ne l'es plus. Je suis là.

[ 𝐋𝐨𝐯𝐞 𝐦𝐞 𝐇𝐚𝐫𝐝𝐞𝐫 ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant