Les Secrets des Sombrals

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Après une semaine passée à profiter de la chaleur rassurante de la maison des Black, entouré de son père et de Sirius, et même d'un après-midi agréable avec Narcissa, le retour à Poudlard se profilait à l'horizon pour Simon. Mais l'idée de retourner à l'école l'angoissait profondément.

Le matin de son départ, Simon traînait dans le salon, serrant dans ses bras sa peluche de dragon qu'il avait depuis sa première rencontre avec son père. Sirius et Amenius l'observaient, échangeant des regards inquiets.

— Simon, il est temps de retourner à Poudlard, dit doucement Amenius en s'approchant de son fils. Tu sais que tu dois y aller.

— Je veux pas, murmura Simon, ses yeux remplis de larmes. Je veux rester ici, avec toi et Sirius.

Sirius, essayant de garder un ton léger pour détendre l'atmosphère, s'approcha et posa une main réconfortante sur l'épaule de Simon.

— Hé, petit frère, Poudlard n'est pas si mal. Tu as tes sœurs là-bas, et beaucoup d'amis qui t'attendent. Et tu vas faire plein de magie extraordinaire !

Mais Simon secoua la tête, le visage de plus en plus tendu.

— Non, je veux pas y aller ! insista-t-il, la panique montant dans sa voix.

Amenius tenta de calmer son fils en s'agenouillant devant lui.

— Simon, écoute-moi. Nous serons toujours là pour toi. Mais tu dois continuer ton éducation à Poudlard. Tu es en sécurité là-bas, avec Dumbledore et tes amis. Nous viendrons te rendre visite souvent. Même Sirius sous sa forme de chien.

Mais les mots réconfortants ne suffisaient pas. L'instabilité de la magie de Simon se manifesta soudainement. Une étrange énergie émana de lui, faisant vibrer les murs de la maison. Des ombres spectrales commencèrent à se tordre et à danser sur les murs, accompagnées de cris plaintifs et inquiétants qui semblaient provenir des profondeurs de la maison.

Sirius recula d'un pas, les yeux écarquillés, tandis qu'Amenius restait calmement à côté de son fils, essayant de le rassurer.

— Simon, calme-toi, murmura-t-il doucement. Tout va bien. Tu es en sécurité ici. Tu dois te calmer.

Mais les ombres continuaient de s'agiter, les cris devenant de plus en plus forts et stridents. La panique de Simon atteignit un sommet, et il se recroquevilla sur lui-même, ses mains serrant sa tête.

C'est alors que les portraits de la famille Black commencèrent à intervenir, leurs voix s'élevant pour tenter de calmer la vieille magie qui s'était réveillée.

— Calme-toi, garçon, dit un portrait représentant un ancêtre Black au regard sévère. Tu ne fais qu'agiter la maison.

— Simon, écoute-nous, ajouta un autre portrait, celui d'une femme élégante. Tout va bien. Reste calme.

Mais ce fut le portrait de Walburga Black qui eut le plus d'effet. Sa voix autoritaire et familière résonna dans le salon, coupant à travers les cris et les ombres.

— Simon ! Mon fils ! Calme-toi immédiatement, ordonna-t-elle. Ce n'est qu'un petit départ. Comme partir avec Sinistros, tu te souviens ? Comme dans les rêves.

Simon, reconnaissant la voix de sa mère, leva les yeux vers le portrait. Les cris et les ombres commencèrent à s'estomper, sa respiration se faisant plus régulière.

— Maman... murmura-t-il, les larmes coulant sur ses joues.

— Oui, Simon, je suis là, répondit Walburga d'une voix plus douce. Tu es fort. Tu peux faire face à cela. Écoute ton père et ton frère. Ils t'aiment et te protègent.

OMNISOù les histoires vivent. Découvrez maintenant