Simon retrouva la chaleur familière de sa chambre, un lieu qui lui offrait un semblant de refuge après les épreuves qu'il avait traversées. À peine avait-il franchi le seuil de la porte que Sirius, sous sa forme de grand chien noir, surgit de nulle part pour le saluer. Simon ne put s'empêcher de sourire joyeusement en voyant son frère.
— Sirius ! s'exclama-t-il en se précipitant vers le chien pour l'enlacer.
Sirius se coucha à côté de Simon, offrant une présence réconfortante et rassurante. Simon s'assit à côté de lui, caressant son pelage épais. Après un moment de silence apaisant, Simon sentit le besoin de parler de ce qu'il avait vécu.
— Sirius, murmura-t-il, ses doigts jouant avec les poils de Sirius. Je ne comprends pas pourquoi les autres enfants m'ont fait ça. J'avais juste eu une vision... et ensuite, j'ai... j'ai fait pipi dans mon lit. Ils se sont moqués de moi. Pourquoi ? J'ai pourtant dit aux corneilles de ne plus me déranger la journée. Sinistros, il a accepté tout de suite ! Il attend que j'ai envie de le voir, lui...
Sirius reprit lentement sa forme humaine, s'asseyant à côté de Simon sur le lit. Il posa une main réconfortante sur l'épaule du garçon.
— Simon, commença Sirius doucement, les gens ont souvent peur de ce qu'ils ne comprennent pas. Face à l'incompréhension, certains deviennent méchants. La majorité s'en prend alors aux plus faibles.
Simon baissa les yeux, secouant la tête.
— Mais je ne suis pas faible, dit-il avec une détermination mêlée de tristesse.
Sirius hocha la tête, comprenant parfaitement le sentiment de son frère.
— Je sais, Simon. Tu es loin d'être faible. Ce que tu as vécu et ce que tu vois dans tes visions demandent une force incroyable. Mais parfois, les gens ne voient pas cette force. Ils voient juste ce qui les effraie ou ce qu'ils ne comprennent pas, et ils réagissent en étant cruels.
Simon leva les yeux vers Sirius, cherchant des réponses dans son regard.
— Que dois-je faire, alors ? demanda-t-il.
Sirius soupira doucement, réfléchissant à la meilleure manière de répondre.
— Continue d'être toi-même, Simon. N'aie pas peur de tes visions. Avec le temps, tu apprendras à les comprendre et à les contrôler. Et sache que tu n'es pas seul. Nous sommes là pour toi, ta famille, tes amis... Ceux qui t'aiment pour ce que tu es.
Simon hocha lentement la tête, prenant les paroles de Sirius à cœur.
— Ton... heu... filleul ? Dit-il. Il m'a offert des bonbons.
— C'est gentil. Il m'a parlé de ce qu'ils t'ont fait hier. Il était en colère contre eux.
— Ah oui ? Comme les professeurs ?
Sirius acquiesça.
— Moi aussi, dit-il. Tu te rappelles de qui t'a fait ça ?
— Oui. Je crois. Ils étaient beaucoup. Ils m'ont mis des trucs collants sur moi. Sirius... c'est quoi un monstre ? Je... je ne comprends pas pourquoi ils m'ont mis ça sur le front... Je croyais que c'était méchant, un monstre... Mais... je... je leur ai rien fait de mal !
— On appelle monstre parfois les gens qui nous font peur, expliqua Sirius. Mais tu n'en es pas un, Simon. Ils ne te comprennent pas. C'est malheureux mais... c'est comme ça.
Simon fit une moue, réfléchissant aux paroles de son frère. Il se blottit un peu plus contre Sirius, trouvant du réconfort dans sa présence.
— Est-ce que ça va s'arranger ? demanda Simon, sa voix à peine audible.
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OMNIS
FanfictionIls étaient des ombres et dans le plus grand secret avaient créé l'être parfait, répondant aux exigences qu'ils imaginaient chez le meilleur sorcier... Ils choisirent le corps idéal, le sang de parents parfaits, et l'âme sans attache, sans empathie...