Il semblait que Simon ne faisait plus de rêves troublants ni de visions soudaines en pleine journée. Cependant, un autre problème était apparu : il ne parlait plus du tout. Ses professeurs, inquiets, tentaient de lui parler, de s'assurer qu'il allait bien, mais le garçon restait obstinément muet.
Le professeur Flitwick, toujours attentif aux besoins de ses élèves, fit de son mieux pour encourager Simon à participer en classe, mais ses efforts restaient vains. En cours de Sortilèges, il demanda à Simon de montrer un simple sortilège d'Attraction.
— Simon, pourrais-tu venir ici et nous montrer le sortilège pour agrandir cette plume ? demanda Flitwick avec un sourire encourageant.
Simon leva les yeux, puis les baissa immédiatement. Il ne répondit pas, ses mains tremblant légèrement.
Flitwick sentit une pointe de déception, mais ne laissa rien paraître.
— Miss Greengrass, peut-être ? Dit-il alors.
Le professeur McGonagall, elle aussi, essaya de percer le silence de Simon. Un jour, après un cours de Métamorphose, elle le retint quelques minutes.
— Simon, j'aimerais te parler, dit-elle en fermant la porte de la salle de classe.
Simon se tenait devant elle, les yeux fixés sur le sol.
— Je m'inquiète pour toi, continua McGonagall. Tu ne parles plus en classe. Est-ce que quelque chose ne va pas ? Est-ce que des élèves t'embêtent ?
Le silence de Simon fut sa seule réponse. McGonagall soupira intérieurement, mais décida de ne pas le presser davantage.
— Si tu as besoin de parler, tu sais que tu peux toujours venir me voir, dit-elle doucement. Nous sommes là pour t'aider. Il ne faut pas hésiter.
Simon hocha lentement la tête, mais resta silencieux. McGonagall le laissa partir, le cœur lourd.
Les élèves, pour leur part, semblaient avoir un peu oublié Simon. Leur attention était désormais rivée sur Harry Potter, le quatrième champion inattendu du Tournoi des Trois Sorciers. Les couloirs bourdonnaient de discussions animées sur les épreuves à venir, les rumeurs et les spéculations.
— Harry Potter, champion ! Comment est-ce possible ? s'exclama un élève.
— Peut-être qu'il a trouvé un moyen de tromper la Coupe, suggéra un autre.
— C'est incroyable ! Il doit avoir un sacré courage, murmura une fille, admirative.
— Ça reste de la triche ! Répliqua un autre.
Au milieu de cette effervescence, Simon passait presque inaperçu. Les moqueries et les regards méprisants avaient diminué, remplacés par l'excitation entourant le tournoi. Mais cette relative tranquillité ne soulageait pas les inquiétudes de ses professeurs.
Le professeur Rogue, en particulier, gardait un œil attentif sur Simon. Un soir, il l'invita dans son bureau.
— Simon, assieds-toi, dit Rogue en désignant une chaise. Nous devons parler.
Simon s'assit, le regard toujours baissé. Rogue prit une profonde inspiration, cherchant les mots justes.
— Je sais que tu traverses une période difficile, commença-t-il. Et je comprends que tu te sentes peut-être dépassé par tout ce qui se passe. Mais tu ne dois pas affronter cela seul. Nous sommes ici pour t'aider.
Simon resta silencieux, ses mains serrées sur ses genoux. Rogue sentit une pointe de frustration, mais la cacha habilement.
— Si tu ne veux pas parler, c'est ton choix, dit-il doucement. Mais sache que je suis là, que nous sommes tous là, pour toi. Essaie d'écrire à ton père... Tu sais, tu peux utiliser les hiboux de l'école. Tu y penseras ?
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OMNIS
Fiksi PenggemarIls étaient des ombres et dans le plus grand secret avaient créé l'être parfait, répondant aux exigences qu'ils imaginaient chez le meilleur sorcier... Ils choisirent le corps idéal, le sang de parents parfaits, et l'âme sans attache, sans empathie...