Excusez-moi, c'est ma fiancée ! [GxG]

Chapitre 23: Femme qui rit à moitié dans le lit de Lupa

Hi guys ! Désolée de briser le quatrième mur mais de petites précisions sont importantes pour ce chapitre. Plusieurs points sont à apporter dans ce chapitre (contenant du contenu pour adulte, vous êtes prévenus). 

Primo. En général une chose qui n'est jamais représentée dans les romans et l'imaginaire collectif: discuter de ses envies. Surtout dans les couples, dans les relations, pour entamer quelque chose d'intime, (dans tout les sens du terme), la communication est la clé. Les premières quekechose (mettez ce que vous voulez dans ce "quekechose") ne se font pas toujours naturellement. Parfois on se checke, on tâtonne, on hésite... La romance est peu friande de ce genre de vérité.

De plus. Consent is sexy. Consent iz obligatoire. Sans transigeance. Pas de débat. Dans ce chapitre, Lupa et Perséphone jonglent sur leur attirance ainsi que leur désaccord. Cependant tout ce qui se passe entre elles est consenti. Je ne romantise pas de relation problématique.

Les pleines lunes n'étaient jamais des moments agréables. Au mieux, ils pouvaient rendre amusant une soirée un peu barbante entre amis. Au pire, détruire des êtres chers. Pour Lupa, c'était d'avantage la première option. Elle avait toujours fait attention à son image, était fière d'être ce qu'elle était (c'est à dire loup-garou).

Elle se réveilla dans une étrange humeur. Le rêve qu'elle venait de faire était... Tellement spécial. De cela elle ne retenait que l'étrange moiteur de son corps et sa perplexité matinale. Perséphone la tourmentait. 

C'était cela. Depuis qu'elle était arrivée ici, elle n'avait pas eu le temps de réfléchir à tout ce qui lui arrivait. Elle s'était faite embobiner dans une vampire dont la beauté et le corps étaient à couper le souffle. Ce devait être une sorcière, sans quoi Lupa ne se serait pas autant sentie charmée.

Et puis elle regarda autour d'elle en découvrant un corps qui s'éveillait doucement contre le sien. Prenant conscience de sa peau nue, d'une couleur brune claire, qui réchauffait le visage grognon de la blonde, elle bougea son bras.

Celui-ci était entouré autour de la taille de la vampirette, en dessous de son tee shirt. Elle sentit sous ses doigts calleux un bandage mais n'en prit pas conscience tout de suite. Elle cligna des yeux en voyant Perséphone étirer son corps, n'ayant pour bas qu'une culotte.

- Je... Je suis nue, dit la louve, un peu étonnée.

- Tu es bouillante, répondit la blonde qui relevait de sa main de longues mèches de cheveux blonds derrière ses oreilles. 

- Je me rappelle d'hier soir.

Il y eut un silence durant lequel Lupa regarda de ses yeux noirs profonds la frêle vampire qui détourna la tête en se mordillant la lèvre.

- Je suis désolée, dirent elles à l'unisson.

Surprises, Perséphone ouvrit grand les yeux et posa sa main sur le ventre nu de la brune, avant de lui couper la parole, la grande essayant vainement de s'expliquer.

- Je t'ai énervée. J'ai dit des choses inconsidérées, c'était idiot.

- T'as pas à t'excuser. 'Fin c'est juste la pleine lune. J'avais complètement oublié... C'est moi qui suit idiote.

- Oui.

Ce fut au tour de Lupa de se sentir mal à l'aise. Le souvenir poignant de sa transformation en loup ainsi que de son état bestial, dans lequel son instinct de prédateur prenait le dessus sur son humanité et sa décence la taraudaient soudain. Perséphone n'arrangea pas les choses en la regardant droit dans les yeux, sans rien ajouter.