CHAPITRE UN

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« Imaginons, si la terre était vraiment plate, on pourrait construire un stade de foot allant d'un point A à un point B de la planète, non ? Simple question. »

Louis Tomlinson.

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Pdv H.S
♪ Harry Styles — Kiwi ♪ 

Je joue au foot avec mes amis dans la cour du collège. Le jeu est intense, et le ballon vole d’un bout à l’autre du terrain.

Soudain, un tir puissant dévie et atterrit sur Louis, qui est assis tranquillement sur un banc. Il est plongé dans un livre, complètement absorbé. Le ballon le frappe si fort que son nez commence à saigner instantanément.

La situation provoque une réaction immédiate. Tous les joueurs de foot se précipitent vers lui, inquiets. Certains essaient de voir si tout va bien, d’autres cherchent une solution. Louis, lui, reste immobile, continuant de lire comme si rien ne s’était passé. Les jeunes autour de lui s’agitent, leurs voix se mélangent en un brouhaha de préoccupations. Je m’approche en courant, sentant l'urgence de la situation, surtout maintenant que je commence à connaître les agissements farfelus du châtain. Je secoue son épaule pour essayer de le sortir de sa lecture.

« Hé, Louis, ça va ? » je demande, ma voix trahissant mon inquiétude.

Louis relève lentement les yeux de son livre, clignant des yeux comme s’il venait de se réveiller d’un rêve profond.

Il regarde le sang qui coule de son nez avec une expression de calme presque déconcertant.

« Ah, je n’ai pas rêvé. Ce n’était pas le vent. Je me disais que c’était beaucoup trop fort statistiquement parlant. Je saigne, n'est-ce pas ? »

Je suis un peu sidéré par sa réaction. Les autres jeunes autour de nous commencent à murmurer entre eux. Certains soupirent et se détournent, déconcertés. D’autres restent, visiblement accablés, mais ne savent pas comment réagir face à ce comportement étrange que tout le monde supporte depuis quelques mois, étant l'arrivé de Tomlinson au sein de notre collège.

Je tends un mouchoir vers Louis, espérant que cela l’aidera à se nettoyer un peu.

« Tiens, prends ça. »

Louis prend le mouchoir d’un air serein, me remercie d’un « Merci » poli, et commence à s’essuyer le visage. Je vois qu’il grimace légèrement en touchant son nez, mais il reste incroyablement calme.

« C'est vraiment douloureux, » murmure-t-il comme si c’était une découverte scientifique.

En fin de compte, tout le monde commence à se disperser. Je me demande encore comment réagir tandis que je retourne à mon jeu, la tête remplie de questions.

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Quelques jours plus tard, je me trouve à discuter avec Liam et Niall, mes meilleurs amis, sur une oméga de notre classe qui me fait de l’œil. Nous parlons de la façon dont elle me regarde souvent, et mes amis m’encouragent vivement à lui faire une déclaration. Mais la peur me prend au tripe.

Liam secoue la tête en riant.

« Allez, Harry ! C’est le moment ou jamais ! »

Niall hoche la tête et ajoute avec un sourire :

« De sûr, elle va accepter ! »

Je prends une grande respiration, me préparant pour ce qui pourrait être un moment déterminant. Je repère l’oméga dans la cour, en train de discuter avec quelques amis. Je l’invite à me suivre vers les toilettes pour parler en privé. Elle accepte timidement, le rouge aux joues.

Dans les toilettes, je ferme la porte derrière nous pour que personne ne nous dérange. Mon cœur bat la chamade, et j’essaie de rester calme.

« Euh… tu veux sortir avec moi ? » je demande enfin, un peu nerveux.

Elle baisse la tête, visiblement gênée mais heureuse. Après quelques secondes, elle hoche vigoureusement la tête en signe d’accord. Je suis soulagé et ravi. Je me penche pour l’embrasser, espérant que ce soit le début de quelque chose de plus.

Mais avant que je puisse vraiment profiter du moment, la porte des toilettes claque bruyamment. Nous sursautons tous les deux. Je me retourne pour voir Louis, encore une fois, assis en tailleur sur la cuvette des toilettes, un livre posé sur ses genoux. Louis nous regarde calmement, puis commence à applaudir doucement, inclinant légèrement la tête comme pour exprimer du respect.

« Bravo, bravo ! » dit-il d’un ton encourageant.

Il se lève lentement, comme s’il assistait à une cérémonie. La porte se referme avec un clic sec alors qu’il verrouille derrière lui.

Je reste là, stupéfait, cherchant à comprendre si c’est une mauvaise blague ou si Louis a vraiment interrompu un moment si privé pour nous féliciter. La fille se couvre le visage avec ses mains, visiblement embarrassée, et court hors des toilettes en pleurant. Je tends la main comme pour la retenir, mais je reste là, incapable de bouger. Je fixe la porte avec une colère croissante.

« Louis ! Tu as tout gâché ! » je crie à travers la porte.

De l’autre côté, Louis répond d’un ton égal :

« Non, j’ai même applaudi. »

Sa réponse me met hors de moi. Je commence à grimper sur le réservoir des toilettes, parlant avec une intensité croissante :

« Tu as vraiment tout fichu en l’air ! C'est quoi ton putain de problème à la fin ! »

Je grimpe et saute devant Louis, qui, toujours aussi imperturbable, continue de lire son livre avec une concentration implacable. Mon irritation atteint son paroxysme. Je soupire, laissant mon dos glisser contre la porte en position assise, et je me laisse tomber contre le sol. Il tourne une page de son livre avec une tranquillité déconcertante. Je le fixe sous tous les angles, essayant de comprendre ce qu'il y a de si bizarre chez lui.

Après un moment, il lève les yeux et me demande avec une simplicité imprévisible :

« J'ai des pommes, tu en veux une ? »

À ce stade, je pense que, au lieu d'une pomme, il pourrait me donner une nouvelle raison de me demander encore une fois, ce qui cloche avec lui. Mais je me contente de rester là, épuisé et perplexe, prenant sa pomme qu'il sort de son sac et qu'il me tend, et je croque dedans d'une mine renfrogné.

L'ALPHA ET SON CALCULATEUR {L.S}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant