CHAPITRE QUATRE

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Pdv H

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Pdv H.S

Je me sens complètement anéanti. Louis m'ignore, et ça me fait plus mal que je ne veux bien l'admettre. Chaque fois que je croise son regard, c'est comme si une lame glacée me traversait le cœur. Je le comprends, au fond. Le fait que j'aie eu autant de relations pendant qu'il était dans le coma l'a profondément blessé. Même s'il m'aime encore, je sens que quelque chose s'est brisé entre nous, quelque chose qu'on n'arrive plus à recoller.

Je repense à ce moment où tout s'est effondré. C'est la fois où il a découvert ce que j'avais fait, comment je m'étais perdu dans des relations sans lendemain pour combler le vide. Je le vois encore, les poings serrés, la mâchoire crispée, les yeux pleins de larmes qu'il refusait de laisser couler. Il m'a frappé, pas fort, mais chaque coup, chaque mot qu'il prononçait, me transperçait.

Et maintenant, on en est là. Il ne me parle plus vraiment. Je ne sais pas quoi faire. Dois-je essayer de me racheter, de trouver un moyen de lui montrer à quel point je tiens à lui, ou dois-je le laisser revenir vers moi à son propre rythme ? Je suis piégé dans un cercle vicieux, où chaque mouvement que je fais semble empirer les choses.

Ce soir, il y a une fête. J'y suis allé, espérant que l'alcool et la musique me changeraient peut-être les idées. Peut-être que je pourrais oublier, juste pour une nuit. Liam et Zayn sont main dans la main, et je vois Louis derrière eux, un peu à l'écart, les épaules affaissées, le regard fuyant. Dès qu'il entre, je sais qu'il ne voulait pas venir. Ses traits sont tendus, fermés. Il n'a jamais aimé ce genre de fêtes bruyantes, encore moins maintenant.

Je suis déjà en train de boire, un verre à la main, quand nos regards se croisent brièvement. Mon cœur s'emballe. Peut-être qu'il va enfin me parler. Peut-être qu'il va me dire que tout n'est pas perdu. Mais non. Louis détourne les yeux immédiatement, comme si je n'existais pas. Il se dirige vers la terrasse, cherchant à s'éloigner de la foule. Un frisson d'amertume me traverse. Je serre mon verre plus fort, mes jointures blanchissent sous la pression. Puis, d'un geste brusque, je vide le verre d'un trait, l'alcool brûlant ma gorge comme une punition auto-infligée.

Je regarde à travers la baie vitrée et je le vois, seul sur la terrasse, les yeux rivés sur un groupe qui joue au mini-golf sur la pelouse. Même là, il essaie d'éviter la réalité. Il ne veut pas croiser mon regard, c'est évident. Je me ressers un autre verre, mais cette fois, ça n'apaise rien. Pas comme avant.

La piste de danse est pleine de monde. Des corps qui se frôlent, des rires et des cris. Je me jette dans cette foule de danseurs, espérant que le rythme effréné de la musique m'aidera à tout oublier. Je danse avec une intensité presque désespérée, comme si me perdre dans ce chaos pourrait me faire oublier tout le reste.

Mais chaque mouvement me ramène à lui. Chaque battement de la musique me rappelle ce que j'ai perdu, ce qu'on aurait pu être. Et pourtant, je continue à danser, les yeux fermés, tentant de fuir cette réalité qui me ronge. Rien ne change. Louis est toujours là, dans un coin de ma tête, refusant de disparaître.

L'ALPHA ET SON CALCULATEUR {L.S}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant