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PDV H.S ♪Jung Kook — Dreamers ♪
La conversation avec les parents de Louis n'a pas été facile, comme je m'y attendais. Johanna et Steven Tomlinson ont commencé par me bombarder de questions. Ils sont gentils, ça, je ne peux pas leur enlever. Mais ils sont tellement oppressants que je comprends maintenant pourquoi Louis se sent souvent étouffé.
Au début, ils étaient fermés à tout ce que je disais. Ils refusaient même d'admettre que leur manière de surveiller Louis et de lui poser mille questions pourrait lui faire plus de mal que de bien. Mais je savais qu'il fallait que je reste calme, que je fasse preuve de patience. Petit à petit, j'ai réussi à les faire écouter. J'ai même l'impression que j'ai eu plus d'impact sur eux que Liam, et c'est dire quelque chose.
Finalement, au bout de quelques heures, ils ont capitulé.
Ils ont accepté que je vienne chercher Louis le matin pour qu'il puisse souffler un peu. Je les ai convaincus qu'ils devaient créer un espace plus serein pour lui, mais aussi pour eux. À force d'être aussi tendus, ils allaient finir par se créer un nœud de stress permanent. Ce n'est bon pour personne.
Au lycée, l'ambiance est beaucoup plus détendue. Niall est en train de draguer une fille, une scène tellement cliché que Liam et moi sommes morts de rire. On se demande encore comment ça peut fonctionner, mais étrangement, avec Niall, ça marche presque toujours. La fille qu'il tente de séduire est la copine de Louise, ce qui rend la scène encore plus hilarante et pathétique à la fois.
Louis, lui, est assis à côté de moi, plongé dans son livre comme si rien d'autre n'existait. Il est calme, absorbé dans sa lecture, et ça me fait plaisir de le voir dans cet état. On a traversé pas mal de trucs ces derniers temps, et c'est bien de le voir un peu plus détendu. Mais la tranquillité ne dure pas longtemps.
Zack entre dans la classe, main dans la main avec Louise, et la tension monte instantanément. Ce type a une espèce d'aura toxique que je ne supporte pas. Louis n'a plus de marques visibles sur lui, mais je sais que Zack avait remarqué le suçon que j'avais fait à Louis.
Et il n'a pas oublié.
Zack lâche la main de Louise, qui le regarde avec interrogation, puis il se dirige droit vers nous. Il s'installe nonchalamment sur la table de Louis, trop à l'aise, trop confiant. Louis est forcé de reculer un peu, visiblement mal à l'aise, et moi, je sens une rage sourde monter en moi. Zack se penche vers Louis, et même s'il murmure, il parle assez fort pour que je l'entende :
« Tu me rejoins aux toilettes ? J'aimerais vérifier quelque chose. »
Je suis sur le point de lui sauter dessus, de lui exploser la tête contre la table, mais Zack lève les mains en l'air avant que je puisse faire quoi que ce soit, comme s'il ne cherchait pas la confrontation. Il lance une dernière phrase à Louis :
