Mic on - *[Lewis Hamilton]*

Chapitre 5 : You feel deprived

Si j'ai bien compris, je dois rencontrer tous les pilotes de chaque écuries et leur demander de pousser la chansonnette devant moi, sans pour autant leur expliquer pourquoi. Il ne sont au courant de rien, mise à part que je suis ici en préparation de ma performance.

Le lendemain matin, le soleil de Monaco filtre à travers les rideaux de la suite, me réveillant doucement.

Je me sens étrangement reposée, bien plus calme que la veille. Peut-être est-ce la magie de Monaco, allez savoir. Maman à sans doute raison. Quoi qu'il en soit, je suis prête pour une nouvelle journée, curieuse de découvrir ce que cette aventure a à m'offrir.

Mon sourire augmente quand je prends en compte que ma meilleure amie arrive ce soir.

Après avoir pris une douche rapide, j'enfile une tenue décontractée mais élégante, optant pour un pantalon de tailleur noir, un chemisier blanc, et une paire talons compensés. Je sais que la journée risque d'être longue, et le confort prime sur le style, même si je reste fidèle à mon goût pour la mode.

Mon téléphone se met à vibrer, me faisant sursauter :

"Salut Via, j'espère que tu as bien dormi. Je t'attends devant l'entrée de ton hôtel dans 30 minutes. Prête pour une petite immersion dans le monde de la F1 ? À tout de suite ! - Carlos."

Je sens comme une vague d'adrénaline me traverser. Comme prévu par son équipe, je dois passer au moins une journée avec chaque pilote pour connaître le milieu dans lequel ils évoluent et ensuite parvenir à les entendre chanter.

Je récupère mon sac à bandoulière, jete un dernier coup d'oeil dans le miroir (parce que c'est Carlos, quand même hein) et quitte la suite, descendant rapidement les étages jusqu'au hall d'entrée. Me parlez pas d'ascenseurs, j'en ai une peur bleue.

En sortant, je le vois immédiatement. Carlos est adossé à une Ferrari de sport, un sourire aux lèvres. Il porte un t-shirt noir avec le logo de l'équipe Ferrari, une paire de lunettes de soleil complétant son allure décontractée.

Un cliché complet, oui, mais un cliché sexy.

- Prête à découvrir l'univers des courses ? Me demande-t-il en m'ouvrant la portière passager.

- Absolument ! Je réponds en grimpant, impressionnée par la puissance et la beauté du véhicule.

Comme je l'ai dis, j'ai une préférence pour les SUV, je n'ai presque jamais conduit des voitures de sport. à part lors de shootings, donc pour de faux.

Le trajet vers les stands fut bref, mais Carlos en profita pour me parler des particularités du circuit de Monaco. Il m'explique comment la course est différente ici, plus technique, plus dangereuse, et pourquoi chaque virage compte.

- C'est l'un des circuits les plus emblématiques, mais aussi l'un des plus difficiles, dit-il en prenant un virage serré avec une aisance déconcertante. C'est aussi ce qui le rend si spécial. Ici, les erreurs ne pardonnent pas.

Je suis immédiatement frappée par l'effervescence qui règne dans les stands. Les mécaniciens vont et viennent, les ingénieurs sont concentrés sur leurs écrans, et le bruit des moteurs retentis dans l'air. L'énergie est tellement palpable, presque électrisante.

Carlos me conduis à travers le paddock, saluant quelques collègues en chemin, dont le pilote monégasque Charles Leclerc, pilote principal de Ferrari, qui me montre les différents aspects du travail en coulisses, de la préparation des voitures à la stratégie de course.

Je suis tellement fascinée par la complexité et la précision de chaque détail. Ce monde, très différent du mien.

- Et voilà, dit Carlos en s'arrêtant devant la voiture qu'il piloterait pour les essais. La SF-23, notre petit bijou de technologie.

Je m'approche admirant la voiture d'un rouge éclatant, emblématique de Ferrari. Je réalise soudain à quel point la musique et la course automobile partagent une quête commune : celle de la perfection, du rythme, et de l'émotion pure.

Quelque part j'ai l'impression que ce projet va prendre une tout autre engergure pendant les prochaines semaines, et les autres rencontres.