Chapitre 17 : Another partner in your life ?

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Le soleil se lève doucement sur Monaco, baignant la ville d'une lumière dorée alors que je me prépare nerveusement pour une journée importante. Aujourd'hui, je vais rencontrer l'équipe Mercedes, la légendaire écurie de Formule 1 (oui il me reste des choses à voir autre que leur pilote principal...).

L'idée de faire bonne impression me rend encore plus anxieuse.

Je n'ose pas regarder les messages de Kelly, redoutant le pire. Je suppose qu'elle a trouvé malin de me faire culpabiliser en m'envoyant les articles sur le fiasco d'hier soir.

En rentrant du restaurant hier soir, j'ai passé une grande partie de la soirée à en discuter avec Ally, qui m'a grandement aidée. D'ailleurs, elle m'accompagne aujourd'hui, et je sais qu'elle n'a qu'une hâte, c'est de retrouver son prince rouge.

Je ne vais pas lui en tenir rigueur, les tourtereaux ne vont pas tarder à officialiser, je l'espère bien.

Quand je me prépare, mon esprit est ailleurs, obsédée par la perspective de revoir Lewis après notre étrange soirée. Quelque chose a changé depuis ce dîner, mais je ne sais pas quoi.

Je m'habille d'un tailleur noir, avec pour seule couleur un t-shirt vert menthe sous mon blazer.

J'orne le tout d'une paire d'escarpins dorés, et nous partons.

***

Nous arrivons enfin au siège de l'équipe Mercedes, un bâtiment moderne aux lignes épurées, symbole de puissance et de précision. À l'intérieur, tout est impeccablement organisé, chaque détail pensé pour refléter l'excellence. Une assistante nous conduit rapidement vers une salle de réunion où nous attendent quelques membres de l'équipe.

En entrant, nous sommes accueillies par le sourire chaleureux de George Russell, le coéquipier d'Hamilton. George est jeune, charismatique, et d'une gentillesse désarmante. Il me serre la main avec une énergie contagieuse.

- Via ! C'est un plaisir de te rencontrer. Ton parcours est impressionnant, dit-il en riant légèrement.

- C'est gentil, George. Le plaisir est partagé, lui, Je réponds, un peu plus à l'aise.

Tant qu'il ne me parle pas de la soirée de Lando...

Quelques minutes plus tard, la porte s'ouvre de nouveau pour laisser entrer Torger (Toto pour les intimes) Wolff, l'imposant directeur de l'écurie. Sa présence impose le respect, mais il me surprend en m'accueillant avec un sourire sincère et une poignée de main chaleureuse.

- Via, nous sommes ravis de t'avoir ici. J'espère que l'accueil chez Mercedes sera à la hauteur de ta réputation, dit-il avec une pointe d'humour.

Je ris, reconnaissante de son approche détendue.

- Jusqu'ici, c'est parfait. Merci de m'accueillir, Monsieur.

Toto Wolff engage rapidement la conversation, et nous plaisantons sur tout et rien, de la météo à Monaco aux défis de la compétition. Il est étonnamment accessible, et je me surprends à rire plusieurs fois. Mais je ne peux m'empêcher de remarquer l'absence de Lewis, même si je ne demande rien. Cette rencontre semble se dérouler sous le signe de l'aisance et de la complicité.

Après un moment, la porte s'ouvre à nouveau, et je me fige lorsque Lewis entre enfin.

Quand on parle du loup.

Il est aussi impressionnant que d'habitude, mais quelque chose dans son attitude me frappe. Son regard est distant, presque froid, et il se contente d'un simple signe de tête pour me saluer. Pas de sourire, pas de mots échangés. C'est comme s'il y avait un mur entre nous.

Cette froideur inattendue me déstabilise, et les conversations légères que j'avais avec George et Toto deviennent soudainement plus difficiles à suivre. Je sens les regards se poser sur moi, curieux, mais personne ne dit rien. George, pourtant toujours aussi affable, tente de combler le silence.

- Lewis, on était en train de discuter du nouveau design de la voiture pour la prochaine saison. Via a un super œil artistique, tu devrais entendre ses idées.

Lewis hoche la tête, mais son ton reste professionnel, presque détaché.

- Oui, j'imagine que ce serait intéressant.

Après quelques minutes supplémentaires, Toto nous propose de faire un tour des installations, et nous sortons de la salle de réunion. Chaque recoin de l'écurie respire la performance et l'innovation. Pourtant, je ne peux me concentrer pleinement, consciente de la tension qui nous entoure.

Pitié, faites que je sois la seule à la ressentir...

Je m'éloigne légèrement du groupe pour observer de plus près l'une des voitures en cours de modification. Fascinée par les détails, je me penche pour mieux voir, mais mon pied glisse soudainement sur une petite flaque d'huile que je n'avais pas remarquée. Je perds l'équilibre et bascule en avant, juste au moment où une main ferme attrape mon bras, me tirant brusquement en arrière.

Je me redresse, le souffle court, et réalise que c'est Lewis qui m'a rattrapée. Sa main est toujours sur mon bras, sa poigne ferme mais sans être brutale. Nos regards se croisent, et il y a quelque chose dans ses yeux, une sorte d'inquiétude qu'il ne parvient pas à cacher.

- Fais attention, murmure-t-il, sa voix à peine audible.

Il ne me lâche pas tout de suite, comme s'il hésitait à me laisser partir. Nous sommes proches, trop proches, et l'espace restreint entre nous semble soudainement chargé.

Comme une chaleur qui monte.

Je pourrais m'éloigner, dire quelque chose pour briser ce moment étrange, mais je n'en fais rien. Lewis non plus. Ses doigts glissent lentement le long de mon bras, comme s'il testait une frontière invisible, jusqu'à ce que sa main se détache enfin de la mienne.

Pourtant, juste avant qu'il ne me libère complètement, son visage s'incline vers moi, presque imperceptiblement. Il s'arrête à mi-chemin, ses lèvres effleurant ma tempe, un geste si discret et fugace que je me demande s'il a vraiment eu lieu. Mais je ressens le contact, aussi léger soit-il, et mon cœur rate un battement.

Un geste, simple. Il recule ensuite, comme si de rien n'était, et l'instant est passé. Mais la trace qu'il laisse en moi est indélébile, ancrée quelque part entre le doute et le désir.

















Mic on - *[Lewis Hamilton]*Où les histoires vivent. Découvrez maintenant