Mic on - *[Lewis Hamilton]*

Chapitre 34 : I know this girl, she likes to switch teams

Chapitre Spicy*

- Oh, tu veux parler de ça ? Je demande innocemment. Peut-être que si tu avais été honnête avec moi dès le début, je n'aurais pas eu besoin d'en arriver là. J'espère que tu as eu le temps de tout expliquer à ta "nouvelle rencontre".

- Ce n'est pas de l'honnêteté dont il est question ! s'exclame-t-il, sa voix montant d'un cran. C'est ma carrière ! Tu n'as aucune idée de ce que ça implique. Tu joues avec le feu, et tu mets tout en danger, pour toi comme pour moi.

Je me rapproche de lui, mes émotions débordant enfin :

- Mettre tout en danger ? Vraiment, Hamilton ? Et qu'est-ce que tu crois que tu as fait en m'ignorant, en me rejetant comme si je n'étais rien, hein ? Tu t'es déjà demandé ce que ça me faisait à moi, ou c'est toujours ton foutu championnat qui compte plus que tout le reste ?

Il se tait, ses yeux d'habitude si doux flamboyant de colère, mais quelque chose d'autre se cache derrière ce regard, quelque chose de plus profond. Je peux sentir cette tension qui vibre entre nous, comme une corde trop tendue, prête à se rompre.

- Ce n'est pas aussi simple que ça, ma jolie, souffla-t-il, sa voix se faisant plus rauque, presque implorante. J'ai essayé de te protéger. Si on continue comme ça, tu finiras par souffrir encore plus, et je ne veux pas être celui qui te fera du mal.

- Trop tard, Je murmure en secouant la tête. T'aimer et te voir briser mon coeur comme ça je-

Le silence tombe, lourd et pesant. Il fait un pas vers moi, son regard soudain plus intense, plus vulnérable. Mon cœur bat à tout rompre, et malgré ma colère, je ne peux pas nier l'attraction irrésistible qui nous lit, même à cet instant.

- Olivia... commença-t-il en posant doucement une main sur ma joue. Je ne voulais pas te faire souffrir. Ce n'est qu'une amie de ma soeur.

Je lève les yeux vers lui, sentant la chaleur de sa main contre ma peau. Chaque fibre de mon être est en alerte, consciente de la proximité entre nous.

- Alors arrête de fuir, Lewis, Je murmure. Arrête de me repousser, je t'en supplie...

C'est comme si toutes les barrières tombent en un instant. Avant que je puisse dire quoi que ce soit d'autre, ses lèvres se pressent contre les miennes, avec une urgence mêlée de douceur. C'est un baiser que je n'avais pas anticipé, mais que j'avais secrètement désiré depuis longtemps.

Je lui rend son baiser avec la même intensité, oubliant pour un instant tout le reste - les disputes, les doutes, les peurs. Tout ce qui compte, c'est lui et moi, ici, maintenant.

Ses bras m'enlacent fermement, et je sens tout mon corps se fondre contre le sien. C'est comme si le monde extérieur n'existe plus, comme si rien d'autre n'avait jamais eu d'importance.

Nous reculons, haletants, nos regards toujours verrouillés.

- Ce n'est pas censé se passer comme ça... murmure t-il, sa voix rauque.

- Alors arrêtons de nous poser des questions, Je réponds en l'attirant à nouveau vers moi.

Nous nous embrassons de nouveau, plus passionnément cette fois, laissant nos frustrations et nos désirs s'exprimer pleinement. Tout ce que nous avons réprimé, tous les non-dits éclatent enfin dans cette étreinte.

Mais au fond de moi, je sais que rien de tout ça ne résous nos problèmes. Ce n'est qu'une parenthèse, un moment suspendu, avant que la réalité ne nous rattrape de nouveau.

Et pourtant, à cet instant précis, au moment où ses lèvres caressent mon cou, que ses mains agrippent fermement mes hanches, je ne veux penser à rien d'autre qu'à lui.