Chapitre 43 : Now I've read all the books beside your bed

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Chapitre spicy*

La deuxième semaine de préparation commence sur les chapeaux de roue. Les réunions se multiplient, les deadlines se rapprochent, et le projet prend une ampleur colossale. Pourtant, ni Lewis ni moi ne nous en plaignons. Chaque rencontre est une nouvelle opportunité de passer du temps ensemble, de renforcer cette complicité que nous avons, qu'elle soit professionnelle ou personnelle.

Je n'ai jamais eu aussi hâte performer de toute ma vie. Mon métier de chanteuse et mon importante notoriété ne sont rien à côté de l'amour que j'ai pour lui.

Aujourd'hui, notre réunion a lieu chez lui, dans son magnifique appartement à Monaco. C'est la première fois que je viens ici, pour travailler je veux dire (oui je vous vois venir). 

Il m'accueille avec un large sourire, habillé simplement d'un t-shirt blanc et d'un pantalon décontracté, ce qui ne fait qu'accentuer son charme naturel.

Des images de ma première soirée plutôt impromptue chez lui ne font qu'augmenter mon excitation.

Via détends toi, on dirait une gamine...

— Prête à bosser ? me demande-t-il en me faisant entrer dans son vaste salon baigné de lumière.

Roscoe, pas totalement habitué à mon odeur, aboie de toutes ses forces mais fini par se mettre sur le dos afin que je lui donne quelques caresses, ce que je fais sans hésitation.

— Toujours, Lord Hamilton ! Je fais avec un sourire espiègle.

Il me propose un café, que j'accepte volontiers, puis nous nous mettons au boulot autour de la table basse, à même l'immense tapis en fourrure du salon.

Nous discutons de la musique, de l'angle à donner à notre collaboration pour l'ouverture du championnat. Le temps passe rapidement, rythmé par nos idées et nos échanges créatifs. Mais alors que nous prenons une pause, Lewis me propose une petite visite guidée de son appartement.

— Tu veux voir mon dressing ? demande-t-il, ses yeux pétillant de malice.

— Évidemment que je veux voir ton dressing ! Tu sais à quel point je suis curieuse ! T'es vraiment le pilote le mieux habillé, et à l'unanimité. dis-je en le suivant dans un couloir.

Nous entrons dans ce qui ressemble plus à un showroom qu'à un simple dressing. Les étagères débordent de vêtements, de chaussures, de casquettes, et surtout, de souvenirs. Au fond de la pièce, des casques de course, bien rangés, et les coupes parfaitement entretenues, attirent immédiatement mon attention.

— Waouh... c'est impressionnant, Je souffle, mes doigts effleurant un des casques.

— Celui-là, c'est mon tout premier casque, dit Lewis, s'approchant pour me montrer un modèle spécifique. Il a ce sourire nostalgique qui me fait fondre un peu plus à chaque fois. Ses dents du bonheur lui donnent quelque chose de...d'irrésistible. 

— Je peux essayer ? Je demande, hésitante. Je refuse d'être la petite copine qui fourre son nez partout. 

— Bien sûr, ma belle.

Je prends le casque entre mes mains avec précaution et l'enfile. Il est légèrement trop grand pour moi, mais je le garde quelques secondes. Je sens le regard de Lewis sur moi, plus intense que jamais. Il ne dit rien, se contente de me fixer longuement, comme s'il voyait quelque chose de nouveau en moi. Le silence devient presque palpable.

Oh...je vois.

Il s'approche lentement, ses doigts glissant sur le casque avant de me le retirer doucement. Nos regards se croisent, et l'air semble s'alourdir de tension. Sans dire un mot, il plonge vers moi et m'embrasse, lentement d'abord, puis avec plus d'intensité. Je réponds à son baiser, mes bras s'enroulant autour de son cou. Tout semble disparaître autour de nous, il n'y a plus que lui, ses lèvres, et cette chaleur qui me submerge. Mon dos se presse contre une armoire alors qu'il remonte sa main le long de ma cuisse dénudée sous ma robe. Je laisse échapper un gémissement à travers un soupire qui me fait rougir de honte. 

Je le sens sourire, il descends sa main dans mon dos, et ma poitrine se colle à la sienne. 

Ses lèvres viennent dans mon coup, y laissant des petits baisers qui font s'envoler  une multitude de papillons dans tout mon être.

Mais avant que le moment ne prenne une tournure encore plus passionnée, un aboiement retentit. Roscoe, le fidèle bulldog de Lewis, nous observe depuis l'entrée du dressing, sa queue remuant.

Hamilton et moi éclatons de rire, brisant la tension qui régnait.

— Roscoe, toujours là pour casser l'ambiance, hein ? dit le britannique en secouant la tête.

— C'est un bon gardien, J'ajoute en souriant, essoufflée par le baiser.

Et je ne suis pas la seule.

Nous sortons du dressing, la tension reste dans l'air. Puis, après un moment de réflexion, Lewis se tourne vers moi.

Il me rapproche de lui, ses deux mains sur mes hanches. Je lui sourit affectueusement :

— Tu sais, j'ai une idée. Pourquoi est-ce que tu ne resterais pas ici toute la semaine ? Comme ça, on pourrait vraiment avancer sur la chanson, sans avoir à faire des allers-retours.

Je le regarde, un peu surprise par la proposition. Mais l'idée de passer plus de temps avec lui, de travailler dans cet environnement décontracté et loin des regards, me plaît énormément.

— Ça me semble être une très bonne idée, Hamilton...tu ne peux plus te passer de moi, mh ? dis-je en souriant.

— T'as tout compris, sweetie...réplique-t-il avec la voix rauque, et une satisfaction plus que visible. On pourra réfléchir à l'annonce d'ailleurs. 

Mic on - *[Lewis Hamilton]*Où les histoires vivent. Découvrez maintenant