Chapitre 42 : Went home and tried to stalk you

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Le soleil est haut dans le ciel monégasque lorsque je rejoins mon père à la terrasse d'un restaurant chic, surplombant la mer. Depuis qu'il m'a rejoint, quelque chose à changé. Nos conversations ont toujours été superficielles, mais aujourd'hui, il semble différent.

Il me sourit en se levant pour m'accueillir, un peu gêné, comme s'il ne savait pas trop comment aborder ce déjeuner.

- Tu es magnifique, comme toujours, dit-il en me serrant brièvement contre lui.

Je souris, essayant de cacher la nervosité qui monte en moi. Il a été tellement absent durant mon adolescence, trop occupé par ses affaires et ses voyages. Mais aujourd'hui, il semble vraiment vouloir être là.

- Merci, papa, dis-je en prenant place. Ça me fait plaisir qu'on prenne un peu de temps, juste nous deux.

Il acquiesce, visiblement mal à l'aise.

- Moi aussi, Via. J'ai beaucoup réfléchi... À beaucoup de choses, à nous surtout. Je ne peux pas revenir en arrière, mais je voudrais être plus présent maintenant.

Je hoche la tête, encore prudente.

Nous passons les premières minutes à parler de tout et de rien, de mes projets musicaux et de ses affaires. Puis, sans crier gare, il pose son verre de vin, me fixe droit dans les yeux, et demande :

- Alors... Lewis Hamilton, hein ? Comment ça se fait que tu ne m'aies rien dit plus tôt ?

Je me fige un instant. Il est direct, mais son ton n'est ni accusateur ni distant, juste curieux.

- Je ne savais pas vraiment comment aborder le sujet, avoué-je en jouant nerveusement avec ma fourchette. Tout est encore assez frais, tu sais ? Et puis, ce n'est pas évident avec les médias... Ils inventent tellement de choses.

Il fronce légèrement les sourcils, pensif.

- J'imagine... Je dois admettre que ça m'a surpris. C'est un grand nom, il mène une vie à cent à l'heure, sans mauvais jeu de mots, tout comme toi.

- Ça ne fait pas longtemps qu'on se voit, mais avec lui je me sens à ma place.

Il me regarde longuement, puis acquiesce lentement.

- Je suis content pour toi. Et je suis désolé... J'ai manqué tellement de choses importantes dans ta vie.

Un poids que je ne réalisais pas porter se soulève légèrement. Ces mots, je les attendais sans jamais vraiment y croire.

- Merci, papa, soufflé-je. Ça compte beaucoup pour moi.

Nous continuons à discuter, le ton plus léger, et je sens que, pour la première fois depuis longtemps, nous nous comprenons enfin.

***

Après le déjeuner, je retourne à ma suite pour y découvrir un grand bouquet de fleurs fraîches posé sur la table. Un mot est attaché : "Juste pour te rappeler que je pense à toi. - L."

Un sourire étire mes lèvres. Lewis a trouvé le moyen de me toucher, même à distance. Je serre la petite carte contre moi, sentant mon cœur se réchauffer.

- On va devoir en discuter, toi et moi, Je murmure à moi-même en souriant.

Mais avant cela, je dois me préparer pour ce soir. Ally et moi avons été conviées à un dîner chez les Leclerc, une tradition familiale pour eux à Monaco. En tant que meilleure amie d'Ally et amie proche de Charles, c'est une invitation que je ne pouvais refuser.

***

Le dîner chez les Leclerc est chaleureux et convivial. La famille est accueillante, leur fils dont Charles, sont des hôtes impeccables. La soirée se déroule dans une ambiance décontractée, et je sens que cela me fait du bien de m'éloigner un peu de la pression des médias et des réseaux.

Après le repas, ma meilleure amie et moi décidons de faire une petite promenade le long des yachts amarrés. Monaco est magnifique la nuit, ses lumières se reflétant dans l'eau calme du port. C'est un moment de répit qui me rappelle ma ballade en amoureux, accompagnée de Lewis hier soir... jusqu'à ce que mon téléphone vibre.

Par curiosité, je jette un œil aux notifications. Et c'est là que je tombe sur une série de commentaires haineux. Des accusations encore plus acerbes que d'habitude, me traitant d'opportuniste, insinuant que je profite d'Hamilton pour booster ma carrière.

Mon estomac se noue. Les mots tournent en boucle dans ma tête, et l'angoisse monte en flèche. Comment vais-je gérer tout ça ? Comment va réagir le public si nous rendons notre relation publique ?

Ally, remarquant mon changement d'humeur, pose une main sur mon bras.

- Qu'est-ce qui se passe ? Tu sembles soudainement ailleurs.

Je lui montre l'écran de mon téléphone, le souffle court.

- Ils... ils me démolissent, Ally. Je ne sais pas comment gérer tout ça. J'ai peur que tout parte en vrille quand on annoncera officiellement notre couple. Et si tout ce qu'ils disaient était vrai ?

Ally me serre dans ses bras, mais avant même qu'elle puisse répondre, une voix masculine nous interrompt.

- Hé, ça va ?

Je me retourne pour voir Lando Norris, vêtu d'une veste décontractée, ses cheveux légèrement ébouriffés par la brise marine. Il semble s'inquiéter en voyant mon expression tendue.

Une jeune femme lui fait signe d'au revoir sur un des bateaux amarrés.

- Oui, enfin non... enfin... dis-je en essayant de reprendre mes esprits.

Lando s'approche, son regard sincère.

- Écoute, je sais que tout ça peut paraître étouffant. J'ai tout lu, et ce sont des cons. Mais crois-moi, les gens diront toujours ce qu'ils veulent. L'important, c'est ce que toi, tu ressens. Si tu es heureuse avec Lewis, ne laisse pas ces commentaires te faire douter. Et puis vous allez tellement bien ensemble ! Votre relation est hyper fusionnelle et vous êtes trop sexy !

Je le regarde, puis explose de rire, touchée par ses mots. C'est simple, direct, mais cela me rappelle ce qui est essentiel.

- Merci, Lando. Je crois que j'avais besoin d'entendre ça.

Il sourit, d'un air amusé.

- Toujours là pour remonter le moral des troupes. Allez, viens. Faisons un tour, ça vous changera les idées.

Mic on - *[Lewis Hamilton]*Où les histoires vivent. Découvrez maintenant