Mic on - *[Lewis Hamilton]*

Chapitre 54 : Which takes me back

Le soir, alors que le soleil commence à se coucher sur Monaco, Lewis et moi décidons de nous offrir un dîner en amoureux, loin du bruit et des tensions de la journée. Après l'accident de Lando et l'annonce de Tokyo pour le championnat, on avait tous les deux besoin d'un moment de calme, juste pour nous.

- J'ai réservé un restaurant en bord de mer, Fait Lewis en m'attrapant la main, ses yeux pétillants de cette lueur apaisante que j'adore.

- Parfait, j'ai hâte, je réponds en lui souriant, déjà impatiente.

Alors que nous nous préparons à sortir, mon téléphone vibre. Un message de Kelly.

Kelly : "Alors comme ça, tu as déménagé sans rien dire ? On sait tous que tu n'es plus à l'hôtel. Tu as élu domicile chez Lord Hamilton, hein ?"

Je ne peux m'empêcher de sourire en lisant son message. Elle m'a démasquée. Cela fait plusieurs jours que je n'ai plus remis les pieds dans ma suite d'hôtel. Depuis que tout s'est intensifié avec Lewis, c'était naturel de rester chez lui. La complicité, le confort, le soutien... tout s'imbriquait parfaitement.

- Kelly sait que je squatte ici, je dis en riant, en montrant mon téléphone à Lewis.

- Eh bien, je suppose qu'on ne peut plus rien cacher à personne, répond-il avec un sourire amusé.

Quelques secondes plus tard, un autre message arrive, cette fois de Chris.

Chris : "Alors comme ça, c'est officiel ? Quand est-ce qu'on organise une crémaillère ? Je ramène ta déco ou tu penses déjà à t'installer définitivement ?"

- Chris... toujours aussi subtil, dis-je en secouant la tête.

- C'est une façon de te dire qu'il approuve, dit Lewis en riant.

On rigole un moment, mais très vite, l'heure du dîner approche. Lewis est détendu, vêtu d'une tenue décontractée mais élégante, un pantalon noir large, des bottines et une chemise blanche assez large, et pour ma part, je choisis une robe fluide vert pâle, parfaite pour cette soirée d'été. L'atmosphère est légère, comme un avant-goût de ce moment rien qu'à nous.

***

À notre arrivée au restaurant, les flashs des appareils photos nous assaillent immédiatement. Les journalistes, toujours à l'affût, ne nous donnent aucun répit. Je serre la main de mon petit ami plus fort, prenant une grande respiration pour garder mon calme face à cette pression. Il pose une main rassurante sur le bas de mon dos.

- Ignore-les, tu es superbe. Murmure-t-il, ses yeux fixés droit devant.

Je me rappelle furtivement de notre soirée restaurant improvisée, le soir de mon carnage à la soirée de Lando.

Je hoche la tête. Bien que je sois habituée à l'attention médiatique, la récente déclaration de notre couple semble avoir amplifié les choses. Les rumeurs, les spéculations, les histoires inventées - tout est maintenant sous les projecteurs. Mais ce soir, rien de tout ça n'a d'importance. C'est notre soirée, et rien ne pourra nous l'enlever.

Les journalistes crient nos noms, posant des questions insistantes, mais nous continuons notre chemin sans nous arrêter. Une fois à l'intérieur, l'atmosphère change radicalement. Le bruit des vagues au loin, la lumière tamisée et l'odeur des plats méditerranéens nous accueillent chaleureusement.

- Enfin, la tranquillité, souffle le pilote principal de Mercedes en m'aidant à m'asseoir.

Je lui souris. Le serveur nous apporte rapidement deux coupes de champagne, et nous trinquons à ce moment de paix, loin du tumulte extérieur.

- À nous, dis-je en levant mon verre.

- À nous, Hitton répond-il, son regard plein de douceur.

L'ambiance est parfaite, et les flashs et les journalistes, aussi virulents soient-ils, tentant d'apercevoir quelque chose à travers les vitres teintées ne peuvent plus atteindre ce petit cocon que nous avons créé pour la soirée.