Mic on - *[Lewis Hamilton]*

Chapitre 21 : Turn down the love songs that you hear

***FIN FLASHBACK***

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Nous restons en silence pendant un moment, chacun perdu dans ses pensées, savourant la tranquillité de l'instant. Le souvenir de la veille flotte encore entre nous, bien présent.

Je lutte intérieurement pour mettre de l'ordre dans mes pensées tandis que Lewis observe les expressions qui traversent mon visage, ce qui provoque un ricanement de ma part.

Finalement, c'est moi qui rompt le silence, prenant une profonde inspiration avant de parler :

- Merci, Lewis. Pour tout, vraiment. Je ne sais pas comment j'aurais géré tout ça sans toi et Carlos.

Le pilote sourit doucement.

- Tu n'as pas à me remercier. On est amis, c'est normal.

Ouchhh. Chute libre, mayday mayday !

Nos regards se croisent. Pour une fois, il n'y a pas de tension romantique, pas de sous-entendus. C'est un moment de pure connexion, où je reconnais l'importance que le britannique a pour moi.

Le bulldog, qui était resté à mes pieds, lève soudainement la tête et s'approche de moi, reniflant mes jambes avec curiosité, faisant tinter ma chaîne de cheville.

Hamilton sourit en le voyant faire et se penche pour lui caresser les oreilles.

- Oh, j'ai oublié de te présenter officiellement le membre le plus important de la famille, plaisante Lewis. Via, voici Roscoe. Roscoe, voici Via.

Je rit doucement, m'agenouillant pour le caresser à mon tour. Un nom de pistolet ? C'est intéressant...

- Enchantée, Roscoe. Tu es vraiment adorable, Je lui lance avec un sourire affectueux, grattant le bulldog sous le menton.

Je ne saurais dire qui est le plus adorable entre lui et son maître...

- Il t'aime bien, on dirait. Mais je te préviens, il peut être jaloux si tu passes trop de temps avec moi.

Je lève les yeux vers lui puis lui adresse un clin d'oeil :

- Je ferai attention à ne pas froisser Roscoe, alors.

Hamilton, toujours taquin, s'approche et enroule ses bras autour de moi, m'attirant dans une étreinte chaleureuse.

Un geste naturel, un besoin de confort partagé après les événements de la veille.

Oui, c'est ça, il n'y a rien derrière, n'est-ce pas ? On est des amis.

Je me blottit contre lui, fermant les yeux un instant, laissant ma tête reposer contre son torse. Je sens les battements réguliers de son coeur, un rythme apaisant qui me réconforte plus que je ne l'aurait imaginé.

Par contre mon coeur lui, s'emballe comme un fou. Et la honte s'empare de moi quand il brise le silence, murmurant contre mon oreille :

- Ton cœur bat aussi vite que celui de Roscoe quand il voit sa balle. Quelque chose te trouble, Hitton ?

Je rougis instantanément, mon visage devant cramoisi. Je tente de me dégager légèrement de son étreinte, mais Lewis resserre ses bras forts autour de moi, riant doucement :

- Ne t'inquiète pas, je trouve ça mignon. Peut-être que tu es encore sous l'effet du café, Ajoute-t-il, toujours taquin.

- Ou peut-être que c'est ta faute, Je réplique, en essayant de reprendre le dessus, son sourire se mêlant à son embarras.

Il lève un sourcil, son sourire s'élargissant.

- Qui sait ? Peut-être bien.

***

Alors que nous sommes toujours enlacés, mon téléphone vibre à nouveau. Je me détache doucement de Lewis, qui me sourit doucement, me disant de répondre :

- C'est Ally. Je fais, souriante.

Je décroche, appuyant sur le bouton haut-parleur par erreur. Hamilton lève un sourcil curieux.

- Hey toi ! Je viens de sortir de l'hôtel, je passe te récupérer dans une demi-heure. T'as intérêt à tout me dire, petite cachotière.

Je grimace en entendant la voix de ma meilleure amie à travers le haut-parleur. J'essaye de réagir rapidement mais il est trop tard, et je crois mourir :

- Charles me propose de te prendre un fauteuil roulant, tu dois avoir du mal à marcher, je pari que-

- ALLY HEU...oh pitié, tais-toi un peu !

Lewis éclate de rire. Mortifiée, je me couvre le visage de mes mains en essayant de me justifier :

- Désolée, elle ne sait pas qu'on est en haut-parleur.

Enterrez moi, maintenant

- Pas de problème, mais...je suis curieux, maintenant. Quelle est cette histoire de fauteuil roulant ?

Je lui lance un regard embarrassé,

- Ce n'est rien, juste une blague. Tu sais comment elle est... Toujours à exagérer les choses.

Lewis se lève puis penche en avant, un sourire espiègle aux lèvres :

- Ah, je vois. Et donc, qu'est-ce que tu as fait hier soir pour mériter une telle réaction ?

Je rougit et tente de changer de sujet :

- Je n'ai rien fait de spécial. Je me suis juste endormie chez toi après avoir trop bu. Ce n'est pas aussi excitant que ça en a l'air.

- Excitant, hein ? Ça ressemble à ce que j'entendais. Et je suis sûr que tu me cachais quelque chose de plus que ça.

Le ton de Lewis est intrigué, ce qui me fait rougir davantage.

- Oh, allez, c'est vraiment rien. On a juste... beaucoup parlé, comme tu l'as dit.

- Je te taquine, Hitton, détends toi ! Il rit franchement, puis prends ma tasse vide ainsi que la sienne.

- Je te laisse te préparer, il te reste une demi-heure si j'ai bien compris.

Il me laisse, encore plus gênée, mais soulagée que la conversation se soit terminée.

J'ai beau me concentrer, mais je n'arrive pas à me rappeler quoi que ce soit de la soirée d'hier. J'ai seulement la sensation des draps, une bonne odeur, puis...de la douceur. Beaucoup de douceur.