La pièce était un antre de terreur, une cave froide et dénudée où la lumière des néons vacillants peinait à percer les ombres épaisses. Le sol en béton était jonché de débris, et les murs nus, marqués par des éclats de peinture écaillée, étaient ponctués de chaînes suspendues.
Des traces de sang, anciennes et fraîches, traçaient des chemins sinueux sur le sol et les murs, témoignant des violences passées. Le crépitement des néons défaillants ajoutait une dimension presque surnaturelle à l'atmosphère oppressante.
Eryx, le leader impitoyable des "Cerberus", se tenait au centre de cette scène lugubre, dominant le captif avec une autorité glaciale. Sa stature massive, renforcée par des muscles saillants, était recouverte de tatouages élaborés — chacun un symbole de conquête et de pouvoir. Ses yeux, d'un gris acier, brillaient d'une détermination implacable, un regard d'acier que rien ne pouvait dévier.
Le captif, un informateur des "Red Vipers", était attaché à une chaise métallique rouillée, ses poignets et chevilles enserrés par des chaînes rugueuses. Ses vêtements, déchirés et ensanglantés, ne laissaient presque plus de place à la peau intacte. Ses cheveux, en désordre, étaient collés à son front par la sueur et le sang. Son visage, pâle et déformé par l'angoisse, était parcouru de tremblements nerveux, ses yeux errant dans la pièce à la recherche d'un échappatoire qui n'existait pas.
Eryx s'approcha lentement, son visage à quelques centimètres de celui du captif. La froideur de son regard semblait percer les dernières barrières de résistance de l'homme.
« Alors, petite fouine, » commença-t-il, sa voix un murmure glacial.
« Tu sembles inquiet. Je suis curieux de savoir ce que tu peux m'apprendre sur les opérations des "Red Vipers". »
Le captif, les lèvres tremblantes, tenta de rassembler son courage.
« Je... je ne sais pas grand-chose... je... » Sa voix était une supplication désespérée, entrecoupée de halètements précipités.
Eryx se redressa, son expression implacable ne trahissant aucune émotion. Il fit un signe discret, et un garde de confiance apporta un chariot rempli d'outils divers — pinces, tournevis, et autres instruments de torture. Chaque cliquetis de métal semblait résonner comme une sentence fatidique. Eryx choisit une perceuse manuelle, la faisant tourner lentement entre ses mains, observant avec un intérêt cruel la réaction du captif.
« Je vais rendre cela très simple pour toi, » murmura Eryx d'une voix glaciale, le regard perçant comme un poignard.
« Donne-moi ce que je veux, ou tu apprendras le vrai sens de la douleur. »
Il approcha la perceuse de la chaise près du captif. Le bruit du moteur résonna dans la pièce, un bruit strident et déchirant qui annonçait la douleur imminente.
Eryx fixa le captif, ses yeux aussi froids que l'acier de l'instrument.
« Combien de temps penses-tu pouvoir tenir avant de me dire ce que je veux savoir ? »
L'homme, les yeux écarquillés, se mit à pleurer.
« Non, s'il vous plaît ! Je parlerai ! Je vais parler ! »
Eryx fit un sourire cruel, sans aucune compassion. « Bien, commençons. »
Il appliqua lentement la perceuse contre la peau du captif. La perceuse pénétra la chair avec une précision méthodique, le bruit aigu et perçant se mêlant aux hurlements déchirants du captif. Chaque tour de la perceuse était une morsure insupportable, faisant éclater des éclats de sang et des éclats de chair. Les cris du captif résonnaient dans la pièce, une mélodie désespérée de douleur.
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Retribution's Dawn
Romansa"Retribution's Dawn" est une montagne russe de rebondissements, de romance explosive et de répliques bien tranchées ! Eryx, bad boy à la tête d'un cartel, mène sa vie avec la froideur d'un chef impitoyable... jusqu'au jour où Nyx, une femme aussi se...