HEART

Little Weasel

Dove Cameron— God's Game

Je me demande quand Lyla va se dévoiler, quand elle révélera ce qu'elle a fait avec moi plus tôt. Le souvenir de ses soupirs, de ses réactions sous mes doigts, me consume. J'ai dû me faire violence pour ne pas la prendre là, tout de suite. Mes couilles sont tellement pleines de désir que je suis convaincu qu'elles vont exploser. La tension est insupportable, comme une corde tendue à son maximum, prête à céder à la moindre pression. Chaque mouvement qu'elle fait me rappelle à quel point elle est à moi, même si elle ne le sait pas encore.

Quand elle s'est laissée aller, j'ai adoré la façon dont elle a dégouliné sur mes doigts, sa chaleur se mêlant à ma propre excitation. Son regard surpris quand elle m'a demandé de lui apprendre tout ça... c'était à la fois déroutant et irrésistible. Mais Lyla, écoute-moi bien. Je vais t'enseigner chaque détail, chaque nuance, pour que, lorsque nous passerons à l'acte, tu sois aussi éblouissante que cette première fois où tu as joui grâce à moi. Je veux que tu apprennes à désirer autant que moi, à brûler de passion comme un feu dévorant.

Elle est assise sur le canapé, enveloppée dans un silence pesant, comme une ombre perdue dans ses propres pensées. Cette enfoiré a osé la frapper, et le souvenir du bruit de son crâne éclatant sur le bitume résonne en moi comme une mélodie enivrante. L'image me fait sourire, une satisfaction sombre m'envahit. Chaque cri de douleur, chaque moment de souffrance, c'est un délice que je savoure en silence. Je suis le maître de ce jeu, le manipulateur des âmes.

— Qu'est-ce que tu as fait de ce type ?

Je tourne la tête vers elle, surpris par sa question. C'est donc ça qui la hante ? Je peux presque voir les ombres de son esprit danser autour de cette pensée. Ses larmes glissent le long de ses joues, et je la vois serrer ses bras autour de son corps comme si elle pouvait se protéger de la tempête qui se déchaîne en elle. La vulnérabilité qu'elle montre ne fait qu'intensifier mon désir de la contrôler.

— Lyla, regarde-moi.

Ses pleurs, chauds et désespérés, me donnent envie de l'écraser sous le poids de ma présence. Je marche jusqu'à elle, la saisissant par les épaules avec une force qui laisse entendre que je ne tolérerai aucune faiblesse.

— Regarde-moi !

Elle sursaute à mon ton, ses yeux rouges, pleins de confusion et de douleur. Chaque larme qui s'échappe est un rappel de sa fragilité, et pourtant, dans cette fragilité, je vois une beauté troublante. Je veux la voir affronter cette douleur, l'affronter avec moi à ses côtés, parce que c'est dans cette obscurité que nous pourrions nous trouver.

Il y a une force sombre qui m'attire vers elle, une obsession insatiable. Je sais qu'elle souffre, mais cette souffrance me nourrit. Dans ce chaos, je sens une satisfaction profondément dérangeante.

— C'est de ta faute ! Si tu n'étais pas intervenu...

Sa voix tremble, pleine de colère et de frustration, alors qu'elle mordille sa lèvre, cherchant désespérément à contenir ses larmes. Elle est assise là, si fragile, presque brisée. L'angoisse l'étouffe, et je sens mon cœur s'accélérer.

Je la regarde, cette femme qui me captive autant qu'elle me terrorise. La tension dans l'air est palpable, et je peux presque entendre le battement de son cœur. Je suis partagé entre l'envie de la rassurer et celle de lui faire comprendre que je suis celui qui a le contrôle.

— Lyla, chérie, ce type allait te violer. Tu aurais voulu que je le laisse faire ? Je l'ai tué pour une bonne raison, pour que jamais plus personne ne se retrouve dans une situation comme celle-là.