Etoile montante

Chapitre 50 : En mémoire du passé

Publié le 07/11/24

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PDV de (t/p) :

Mes paupières sont lourdes. J'ai perdu connaissance pendant combien de temps ? J'arrive à sentir mes blessures sur l'entièreté de mon corps. Entre les coupures, les os brisés et les ecchymoses, c'est à se demander si une partie de mon corps est toujours intacte. 

Mon dos repose sur un matelas, et je peux sentir une fine couverture me couvrir. Je ne peux pas être si bien traitée en prison ? Non, j'aurais eu le droit au sol crasseux et humide de ma cellule. Est ce grâce aux révolutionnaires ? Je n'aurais la réponse qu'en ouvrant les yeux. 

Il me faut quelques secondes pour m'adapter à la vive lumière. Je frotte mes yeux et me redresse. Et là, c'est le drame. Je reconnais au style de la chambre le lieux où je suis. J'ai quitté Marie Geoise. Maintenant ça me revient, au moment où je perdais connaissance, je me suis sentie tractée en arrière. Mais par qui ? Lequel d'entre eux m'aideraient après les mauvais coups que je leur ais fait ? 

Je n'ai pas le temps d'y réfléchir, je dois fuir. Je grimace de douleur alors que je sors du lit. S'ils me tombent dessus je suis morte. Mais ça n'a pas de sens. J'ai été soigné, j'ai des bandages sur tout le corps, pourquoi m'auraient ils aidé ?! 

La porte s'ouvre, c'est Katakuri ! L'adrénaline fait disparaitre un cours instant la douleur pour me permettre de fuir. J'allais pour passer par la fenêtre mais il l'a vu. Il m'attrape avec son mochi et vient me fracasser contre le sol. Pas assez fort pour m'évanouir mais assez pour m'immobiliser de douleur. 

Kat : Déjà réveillée que tu fais des bêtises. Qu'il dit alors qu'il me maintient toujours.

- Pourquoi je suis là ? C'est toi qui m'a ramené ?

Kat : Ne me fais pas regretter mon choix. 

Il me libère alors de son mochi. J'aurais voulu me relever, mais la douleur est trop forte. Je dois économiser mes forces tant que j'ignore pourquoi je suis ici. Je n'ose pas parler, par peur de l'énerver encore plus. Il semble autant amoché que moi, et pourtant je n'ai aucun doute sur sa victoire contre ma personne. Trois gros combat d'affilés, c'est juste pas possible pour mon corps. 

- Pourquoi ne pas m'avoir tué ? Je n'ai que cette question en tête, mais je crains sa réponse.

Kat : Tu parles enfin. Après vingt ans on entend le son de ta voix. 

- Je ... ouai. Que j'en ris jaune, ne sachant pas trop quoi répondre. 

Kat : Contrairement aux autres, j'avais déjà entendu ta voix par le passé. Ce que j'aimerais comprendre, c'est pourquoi t'être murée dans le silence ? 

- Tu ne me croirais pas.

Kat : Ca, c'est à moi d'en juger. 

- Je ... A l'époque je n'allais pas très bien. 

Katakuri ne dit rien, me laissant chercher mes mots. Je ne peux pas lui dire que j'ai eu une deuxième vie avant celle ci, et qu'elle ne c'est pas bien terminé. 

- Je ne sais pas vraiment ce qu'il m'est arrivé mais, en gros, c'est comme si je pouvais voir le futur. Pas de la même façon que toi. Les choses que je voyais sont arrivées des années après. Comme la venue de Luffy ici. Que je débute mon mensonge.

Kat : Pourquoi n'en avoir jamais parlé ? 

- Je, je sais pas trop. Je pense que personne ne m'aurais prise au sérieux. Et je ne savais pas quoi faire de ces visions. Je me suis sentie différente à cause de cela, et je craignais que personne ne m'aide.