Chapitre 14 : Khaled l'explosif

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Publié le 5/02/24

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PDV de (n/s) :

Pour l'anniversaire d'un membre de notre famille, nous avons pu organiser un diner avec tout le monde ce soir. Je suis donc attablée entre Pudding et Galette. Comme à notre habitude, nous avons le droit à toutes les pâtisseries inimaginables.

BM : Mamamama ! Bon anniversaire mon fils ! 

Zuccotto : Merci mama.

Les majeurs de la famille trinquent avec de l'alcool, tandis que moi je dois encore boire du jus de fruit. A quatorze ans, j'estime avoir le droit à un petit verre. 

Pudding : Grande soeur ? M'interpelle ma jeune cadette.

P  C'est vrai qu'aujourd'hui tu as réussi à maîtriser le haki ?

- Oui. Que je lui sourie.

- Mais seulement le perceptif. Il me reste celui de l'armement à apprendre. 

Galette : Katakuri est un très bon professeur. Je suis certaine que tu y arriveras rapidement. S'immisce mon ainée dans la discussion. 

- Il me faudra moins d'un an, vous verrez. 

Poire : Et c'est nouveau cette coupe de cheveux ? Rajoute la jumelle de Galette à sa gauche. 

- Oui j'avais envie de changement.

Peut être qu'en lui ressemblant je pourrai l'égaler. Et comme ça elle me remarquera enfin. 

Déjà ma valeur a été reconnu au sein de la famille, je vais alors pouvoir rejoindre l'une des unités de mes ainés. Mais j'ignore encore laquelle. Tout devrai se décider dans les jours à venir. Il faut que ce soit avec quelqu'un qui part souvent en mer. J'ai besoin d'avoir une prime sur ma tête, la plus élevé possible. Je pourrai passer un message à travers. 

PDV de (t/p) : 

Je marche sur une route goudronnée mais négligée. La mousse et les racines s'entremêlent avec le pétrole solidifié. La nature a repris ses droits. Mes vêtements ne sont plus que des haillons recouverts de crasse et de sang. Mon arme n'a plus de munition pour me défendre. Je fuis un danger, sans même savoir de quoi il s'agit. 

Je cours sans avancer grandement, comme si une force invisible me retient. La peur me prend aux tripes, je dois fuir. 

La pluie s'immisce, rendant mon apparence plus pittoresque qu'elle ne l'était. Le goudron cède sous la terre, la boue collante et salissante. Mais je continue de fuir. 

Le chemin n'existe plus, il a été détruit, probablement dû à un glissement de terrain emportant tout dans sa chute. Malgré le risque je m'aventure en terrain dangereux, droit devant. Je m'accroche aux racines et aux plantes pour ne pas être également emporté par la falaise, en contre-bas. 

La racine cède, mais par chance je survis à ma chute. J'ai été enrober dans la boue, les cheveux poisseux, tout comme le reste. 

A quatre pattes au sol, je tente de me relever. 

... : Pourquoi tu ne m'as pas aidé ?

Je relève la tête. Ma meilleure amie est là, la peau du visage arrachée, les vêtement déchirés, des morceaux de chair en moins, et des vers qui se régalent du reste. Cette vue cauchemardesque me donne la nausée. Ma gorge se noue, je n'arrive pas à parler.

... : Pourquoi tu m'as abandonnée ? Pourquoi tu m'as laissé mourir ?! 

- Je...

... : Pourquoi tu m'as tué ? 

Etoile montanteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant