Odessa
L'endroit où Mars m'emmène a un sol en bois clair verni et ses murs sont immaculés. Il est presque vide, sauf des choses bizarres que je vois brièvement, car je me débats comme une furie maintenant. Mars me fait violemment tomber et j'ai à peine le temps de crier à cause du choc, qu'il se met sur moi. Tout en m'écrasant de son poids, il m'enlève mon sac rudement puis se lève. Il semble prendre quelque chose accroché au mur et me retourne avant que je ne pense à réagir. Il m'écrase à nouveau et trouve ensuite le moyen de m'attacher les mains en avant avec une corde noire.
J'ai tellement mal et je suis si submergée que je ne tente pas de résister. Même si je l'avais voulu, sa rapidité m'en aurait empêché. Il met fin à une de mes sources de douleur en se relevant enfin. Il me tire ensuite par le bout de corde qui pend de mes liens. Il se finit par une boucle en métal. Je ne veux pas savoir ce qu'il se passe, surtout en apercevant le reste de la pièce. J'avance et devant moi, là où Mars me tire comme si j'étais un animal, il y a comme un système de cordes. L'une d'elle pend depuis le plafond pour tomber dans le vide vers le niveau de mes genoux.
Rapidement, Mars lie la boucle de ma corde à celle de la corde qui pend puis s'éloigne. Je reprends soudain le contrôle de mes jambes affaiblies par la peur pour courir inutilement. Pour me condamner la corde se tend à mon deuxième pas. Je suis sur le point de me retourner pour savoir où est passé l'homme des enfers, quand soudain je retiens ma respiration à cause du choc. Je suis violemment traînée au sol puis tirée vers le haut par les poignets. Par mes liens.
Je flotte au-dessus du sol et c'est vraiment inconfortable, je sens mes muscles se tendre beaucoup trop. Je sais que ça va empirer, je sens la douleur arriver. Je grimace de souffrance.
Après un moment où mon estomac me brûle d'angoisse, je sens quelque chose approcher. J'ouvre les yeux que j'avais fermés par peur et pour oublier où je me trouve. C'est devant le regard tacheté de Mars que je me trouve bien.Il n'a toujours pas enlevé son masque, mais son manteau et son sweat si. Il est en débardeur noir. Les lignes de ses muscles sont plus visibles avec le léger bronzage de sa peau. Oui, comme je l'avais deviné il est assez musclé...plus fort. Même si je trouve le moyen de me détacher par un miracle fou, je vais définitivement perdre contre lui. Ce n'est pas un flash news. Enfin peut-être que si je vise l'entrejambe...
J'arrête net la naissance de mon sourire quand je me souviens de la situation en le voyant approcher.Il m'observe. Derrière lui, je remarque la table à laquelle je ne faisais pas attention, car elle était dos à moi tout à l'heure. Elle est blanche et ressemble à quelque chose qui fond. Ça contraste avec les choses noires dessus. Je ne vois pas bien, on dirait...
Oh non. Non, non, non. Mon estomac se tord et mon cœur s'emballe. Ma respiration accélère, mais j'ai aussi l'impression que ma poitrine est compressée.Mes bras me font encore plus mal en se contractant, comme pour s'enfuir. La colère face à mon corps me faisant souffrir me pousse à crier:
-Laisse-moi partir putain! T'as trouvé le nom du dieu de la guerre pour ton surnom débile, mais c'est quoi ta guerre hein?! Torturer une pauvre fille?! Tout ça, c'est une putain de blague ou quoi?!Il me répond:
-Je suis pas un dieu, mais je peux être la guerre. J'ai même pas encore commencé et tu me cherches. Tu sais dans d'autres circonstances, j'aurais pu te faire crier autrement, mais on dirait que tu préfères la douleur.C'est dégueulasse. Il s'approche de moi, je suis suspendue tellement haut que le dessous de ma taille lui arrive à la tête. Il se met donc à caresser mes jambes nues et remonte jusqu'à mon genou. Il soulève un peu ma robe ajustée s'arrêtant juste au-dessus de mon genou. Putain, putain non. Je donne un coup de pied, mais il l'esquive rapidement. Quand je recommence, il agrippe ma cuisse fermement, en enfonçant bien sa main pour me tenir. Il soulève encore un peu mon vêtement à cause de la façon dont il me tient et je retiens mon souffle.

VOUS LISEZ
𝐌𝐀𝐑𝐒
Storie d'amoreOdessa, 22 ans, vend du plaisir corrompu pour subvenir à ses besoins. Habitante de la cité d'Elys, isolée au milieu du désert américain à la fin du 21ème siècle, elle survit en faisant des pâtisseries infusées de drogues. Mais sa routine illicite ex...