En un instant

Chapitre 6

Je me réveillais 9 heures plus tard en sursaut, Justin n'était pas encore rentré. C'était ma seule chance de partir. Je sortis du lit et me dirigeais vers la porte. Heureusement elle n'était pas fermé à clé!

Je marchais dans le couloir jusqu'à l'escalier et tout à coup j'entendis une personne monté.

C'était Justin.

Il était trop tard pour retourner dans la chambre... Je commençais alors courir, ne sachant pas ou aller, je décidais de prendre les escaliers pour monter. Mais c'était trop tard. Il m'avait vu.

- Lyne, je t'ai vu. Tu n'arriveras pas à m'échapper.

Il parlait calmement, à en faire peur.
Je ne savais plus ou aller pour lui échapper.

- Lyne!

Il s'approchait, je le sentais. Je montais encore les escaliers jusqu'à arriver sur... Le toit?!

- Ok, me dis-je , là il va m'attraper.

Et il arriva.

Le stresse commença à monter tandis que la peur m'entraînait vers elle.

- Lyne, comme je te l'ai dit, tu ne peux pas m'échapper.

Il puait l'alcool.
Je reculai quand il avança.

- S'il te plaît, Justin, laisse moi partir... J'oublierais tout, je ne dirais rien... Mais laisse moi partir...

- Et tu penses vraiment que je vais accepter? Tu es vraiment bête, chérie.

Ce Justin n'était pas du tout le Justin de l'école. Ce Justin était sous l'emprise de l'alcool, et l'alcool pouvait faire devenir encore plus violent.

Ce Justin pouvait me tuer. Il voulait me tuer, de toute façon.

- Justin...

Je pleurais.

- J'adore te voir pleurer, je me sens supérieur dans ces moments là!

- Un homme n'est pas censée se sentir supérieur quand il fait pleurer une femme.

- Je me sens supérieur quand j'en ai envie, point barre!

Je reculais encore et encore, jusqu'à toucher un mur. Ce stupide mur qui se trouvait toujours là dans les livres était donc bien réel.

Il s'approcha de plus en plus de moi et à présent, je sentais son souffle sur moi.

Son souffle dans mon cou, dans mes cheveux, partout.

- Lyne... As-tu peur de moi?

Je ne répondis pas.

- Réponds. Est-ce qu'en ce moment précis tu as peur de moi?

Il disait cela avec un calme d'une étrange terreur.

- Oui. J'ai peur de toi, de ce que tu peux me faire.

- Bien. Alors je vais te poser une autre question: tu l'as aidé?