Chapitre 17

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Il me regarda, je le regardai. Pourquoi était-il ici? Comment savait-il ou j'habitais? M'espionnait-il? Ça me paraissait bien possible.

Je ne voulais pas parler à ce psychopathe. Je ne savais pas comment j'arrivais encore à le regarder, à lui parler. D'où venait tout ce courage?

D'il y a 3 ans.

Car au plus profond de moi je le connais.
Si je n'avais pas perdu la mémoire, aurais-je pu l'aimer?

Imaginons une seconde que nous n'avions pas perdu la mémoire, comment se serait passé nos retrouvailles? M'aurait-il renier? Aurons t-on agis comme des inconnus? M'aurait-il fait autant de mal?

Je n'en savais rien. Tout ce que je savais c'était que je le hais plus que tout.

Mais je me posais encore une question: il y a 3 ans, pendant ces fameuse vacances, comment suis-je arriver à aimer quelqu'un d'aussi insensible? Mystère.

Nos yeux ne se s'étaient pas quitter durant le temps de ma réflexion. Je décidai enfin de couper ce lien, et fermai les rideaux. Il ne sembla pas apprécier car il recommence à frapper ma fenêtre. Je décidais de l'ignorer mais il se mit à crier mon nom. Si il continuait ma tante allait l'entendre.
Je rouvrir les rideaux de la fenêtre et cette fois, ouvrit aussi la fenêtre..

- Que fais-tu là?! criais-je pour qu'il m'entende.

- Enfin tu te décides à ouvrir!

- Je n'ai pas tout mon temps, dis moi ce que tu veux!

- Je veux t'inviter à une fête.

- T'es sérieux là?!

- On ne peut plus sérieux. Apprêtes-toi.

- Non! Criais-je un peu trop fort. Je mis ma main devant ma bouche sur le coup, et repris en chuchotant. Non. J'ai autre chose à faire qu'aller avec un psychopathe a une foutu fête!

- Un quoi? Dit-il froidement.

Oups.

- Je m'en fou, tu viens, sinon je réveille ta tante, et je pourrais même lui dire des choses très compromettante sur toi, Reprend-il.

Ma tante.. Je ne voulais surtout pas quel est une mauvaise image de moi.. Il voulait vraiment me détruire...

- Qui me dit que tu ne voudrais pas encore me kidnapper, dis-je d'une voix qui laissait deviner ma peur.

Dans la nuit noir, je pus voir un sourire traverser son visage. Un sourire assez mystérieux qui ne m'inspirais pas confiance.

- C'est vrai que ce serait assez tentant.. Je me tendis. Mais serais-je assez bête pour te kidnapper une nouvelle fois? Comme je te l'ai dit, j'ai besoin de toi, donc je ne te ferais pas de mal.

Je cru entendre un "enfin pas encore", mais n'y prêta pas attention. J'avais autre chose à dire.

- Mais--

- il n'y a pas de "mais" qui tienne, tu viens point barre sinon.. Je le vis vouloir lancer une pierre, qui me semblais plus grosse que les autres, sur une autre fenêtre un peu plus loin. Mais..  Comment sait-il que c'est la chambre de ma tante?!

- C'est bon! Je soufflai. C'est bon, j'arrive.

Il fit un sourire vainqueur.
Je marcha vers ma valise pas encore ouverte, l'ouvris, prit un jean et un top, mit du mascara, sans oublier de me coiffer et me re-dirigeai vers la fenêtre en prenant un pull et mes ballerines noir.

Justin était assis dans l'herbe, m'attendant "sagement".

- Je fais quoi maintenant?!

- Saute! Dit-il en souriant.
- Mais t'es fou?!

Son sourire disparu.

- Arrête de me parler comme ça!

- Pardon... M'excusais-je, malgré moi, pour ne pas le mettre en colère.

Son sourire revint.

- Bon, déjà lance tes baskets et ton pull. Ce que je fis. Puis, Mets toi sur le rebord de la fenêtre. Je le fis hésitante. Et maintenant, saute. N'est pas peur, je vais te rattraper.

Avec tout le courage du monde, je sautai dans le vide, les yeux fermer. À mon grand étonnement, je n'eu pas mal. J'ouvris les yeux et vis Justin,  par terre, moi sur lui. Il n'avait pas menti, il m'avait rattraper.

- C'est pas que cette position me déplaît, mais t'es un peu lourde.

Je rougis.

- Désolé...

J'essayai de me relever, mais il m'attrapa et me colla à lui.

- Je rigole, tu es légère comme une plume.

Sans faire exprès ma jambe toucha son entre-jambe assez dur. Il grogna.

- Désolé...

Il nous retourna. Cette fois, c'était lui qui était en califourchon sur moi.
Il me murmura à l'oreille:

- Lyne... Tu as senti comme tu m'excite?

Si il parle de sa...chose toute dur, oui, j'ai senti...
Il passa ses lèvres sur mon cou, les épaules, puis descendant vers ma poitrine. Je ne pu m'empêcher de laisser échapper un petit gémissement. Je le senti sourire sur la peau.

- Arrête, réussis-je à articuler.

Il releva sa tête pour me regarder dans les yeux.

- Tu veux vraiment que j'arrête?

Je n'eu pas le temps de répondre que nous entendions un craquement de branche. Nous tournions la tête vers le bruit et nous vîmes une ombre fuir.

Ce soir là je ne vis pas que cette ombre avait laisser tomber quelque chose dans sa fuite.

En un instantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant