Chapitre 7

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Je respirais calmement, je ne voulais pas me laisser envahir par la panique.

- Euh... Tu sais, je sais de quoi tu es capable, alors... Bégayais-je d'une voix que j'espérais calme.

J'avais envie de vomir mon si bon repas.

- Non tu ne sais pas. Ne tant fait pas, je ne vais pas m'attaquer à ton visage. Je vais que m'attaquer à tes bras, tes jambes, et ton ventre.

Il sourit, et sortit son couteau suisse de la poche arrière de son pantalon.

- Justin... Si tu fais ça je serais toute moche pour la fête. Les garçons vont me regarder avec dégoût et--

- Quoi? Me coupe-t-il, Tu veux draguer des mecs peut-être?

- Non, je n'ai pas dit ça mais...

- J'hésitais encore à le faire, mais là je suis sur. Je vais tellement te faire de coupure que tu en deviendras repoussante.

Il s'approcha de moi avec son couteau suisse. Je n'avais pas envie de crier, pas envie de pleurer. Tu moins pas encore.

Mais je mentirais si je disais que je n'avais pas très peur.

Mais pourquoi est-il devenu comme ça? Pourquoi est-il devenu sans âme?

La différence entre lui et moi c'est que lui s'en fou de tout, tandis que moi...

Il commença par me faire une coupure au bras, puis à la main, puis à la jambe. Plus il continuait, plus elles devenaient profonde.

Ça faisait très mal. La douleur était insupportable mais je tenais bon.
Puis il me fit une dernière coupure.

C'est celle qui me fit crier et pleurer de douleur. Il gravit sur mon ventre très profondément les lettres. Ça devait sûrement être "J.B" comme pour dire que j'étais à lui.

J'étais en sang.
Je pleurais.
J'avais mal.
J'avais peur.

Il se dirigeait vers le mini bar et prit de l'alcool. De la vodka.

Non il n'allait pas boire, il allait verser de l'alcool sur mes blessures pour que je cri. Je le savais. Je le sentais.

J'avais déjà vu ça dans des films. Et on dirait que lui aussi.

- Lyne, tu as mal?

Il avait prit un ton sarcastique.
Je ne dis rien.

- Réponds.

- Non, mentis-je, toi filière pour dire la vérité.

Il sourit à mon insolence.

- Est-ce qu'à ce moment précis du voudrais mourir?

- Non.

Il commença à verser de la vodka sur mes jambes, mes bras, mes mains. Je criai et je n'arrêtais pas de crier. Il avait l'air content, et quand il fini la première bouteille, il alla chercher une deuxième. Et il recommença. Je criais de plus en plus fort, et j'en venais à le supplier d'arrêter.

En un instantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant