Je restai choquée devant ce journal.
C'était le mien. Celui qui allait m'apporter toutes les réponses. Il était sous mon nez pendant toutes ces années. Comme toutes ces photos, toutes ces lettres.Pourquoi n'ai-je jamais ouvert ce carton?
C'était bizarre. Très bizarre.
J'avais peur d'allé à la première page.
De voir mon écriture.
J'avais peur de voir son nom.Leurs noms.
Je savais que les photos montraient la réalité, et que les flashbacks ne c'était pas inventer tout seul, mais une preuve écrite de mes mains, de mon emprunte... Vallait tout.
Depuis quelques temps je tournais en rond, je ne savais plus distinguer le mensonge de la réalité.
Il fallait absolument que je me reprenne.
Et ce journal allait m'aider à me reprendre, j'en étais sûr.
Je décidais d'ouvrir la première page, les mains tremblantes.
La première page ouverte, c'était bien mon écriture que j'y voyais.
Mardi 22 juin 20XX
Cher journal (dois-je commencer comme ça?) ,
Ça fait deux jours que nous sommes ici. Ma mère m'a dit qu'elle voulait que je rencontre quelqu'un. Je savais qu'elle avait une relation avec un homme, mais je ne pensais pas que ça allait être officiel au point de me le présenter. Je ne veux pas qu'elle sorte avec un autre homme que papa. Je suis sûr qu'ils s'aiment toujours. En tout cas papa l'aime. Ça se soit dans ces yeux. Je sais que si mon père s'excuse auprès de maman, elle retombera à ces pieds, mais il a trop de fierté pour cela. J'ai envie de lui dire qu'en amour, il ne faut pas prendre en compte la fierté, mais qu'est ce que j'y connais moi? Rien.
Maman m'a offert ce journal pour que j'y écrive mes pensées, mon histoire.
Sincèrement je ne sais pas vraiment quoi écrire, je n'ai pas d'éléments capital d'en m'a vie. Je n'ai pas encore la clé qui va ouvrir les vrais portes de mon histoire. J'espère que je vais vite la trouver car j'aime bien cette idée de journal intime.
Et peut-être qu'un jour, quand j'aurais trouver la clé de mon histoire et que j'aurais fini toutes ces précieuses pages, il sera publier comme celui d'Anne Frank?
Mais ce n'est pas demain la veille.
Pour retourner au "petit copain" (je ne sais pas comment l'appelé) de maman, je vais TOUT faire pour les séparé. Et même si elle est triste après car elle l'aimait "vraiment" (ce que je doute ) , je n'aurais pas de regret car maman et papa sont fait pour être ensemble et elle retrouvera bien vite le sourire! Je sais que je suis égoïste, mais c'est pour leur bien. Cet homme est qu'un petit amour sans importance et passager.
Il est midi trente et l'invité ne va pas tarder.
Bisous, Lyne.
Je n'arrivais pas à y croire, c'était impossible!
Mon père et ma mère étaient toujours rester ensemble et s'aimaient comme des fous!
Ne me dites pas que l'homme qui était à l'hôpital avec ma mère quand je sortais de un mois de coma n'était pas mon père!
Je ne pouvais pas le croire. Je ne voulais pas le croire.
C'était impossible.
Il fallait que je lise la suite, il fallait que je comprenne! Si cette homme n'était pas mon père, je ne savais pas ce que je ferais. Je ne savais pas comment je réagirais. Trois ans passé avec un inconnu, je ne l'accepterai pas.
Je m'apprêtais à continuer la lecture, quand ma tante apparu.
- Lyne, tu as passé beaucoup de temps ici. N'as-tu pas faim?
Je m'apprêtais à refuser quand mon ventre fit un énorme bruit, je devins toute rouge, ce qui fit rire ma tante.
- Allez viens! Tu m'as l'air affamé!
Je déposai le journal dans le carton et me dirigeai vers elle. C'est vrai que j'étais affamée.
Mais j'avais aussi une grosse boule dans le ventre, et ça je savais que ce n'était pas la faim.
Nous arrivions dans la salle à manger, et je fus surprise quand je vus à peu près 10 personne, à table.
Je regardais ma tante en la questionnant du regard. Elle me sourit et dit:
- Lyne, je te présente ta famille!
Je les regardais encore et les larmes me vinrent au yeux. Ma famille! J'y croyais pas. Tous me regardèrent avec un sourire bienveillant mais le regard qui m'émeut le plus était celui d'une dame plutôt âgé: elle avait les larmes aux yeux.
- Alors, bégayais-je, vous êtes ma famille? Ma vrai famille?
Les larmes n'arrêtaient pas de couler sur mes joues.
La femme qui pleurait tout à l'heure se leva et s'approcha de moi.
- Oui mon enfant, nous sommes ta famille, ta vrai famille, dit-elle d'un ton bienveillant.
Elle ouvrit ces bras, et je m'y plongeai comme si c'était un geste naturel.
Je ne savais pas ce qu'elle devait représenter pour moi, si c'était une tante, une grand-mère, ou autre, mais je m'y sentais bien.
A ma place.
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En un instant
FanfictionLyne Ells a perdu ses parents et se retrouve dans un internat. Mais arrivé là bas elle est piégée. Ils lui veulent du mal. Qu'a-t-elle fait pour subir toutes ces horreurs? Strictement rien. Enfin... Rien qu'elle ne se souvienne. Dans cette fiction...