Chapitre 18

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Il me prit par la main et m'emmena à sa voiture.

Mais qu'est ce qui m'avait prit de le suivre nom de dieu! Ah oui, c'est vrai, il allait dire je ne sais pas quoi à ma tante!

C'est à ce moment pas là que je me rendis compte du danger de la situation. J'allais partir à une fête avec un vrai psychopathe que j'avait connu il y a 3 ans et qui m'avait kidnapper. Mais suis-je folle ?!

J'essayais de me débattre, sans y arriver:

- Justin! Lâche-moi! Je ne veux pas aller à cette putain de fête!

- Trop tard princesse!

- Mais j'ai pas envie ! dis-je, en vain.

- Je m'en bats les couilles !

Je savais très bien qu'il n'allait pas me lâcher comma ça.

- Mais tu comprends pas quoi dans 'lâche-moi' ?!

Il s'arrêta et se retourna vers moi avec un regard de glace.

- Et toi tu comprends pas quoi dans 'Je m'en bats les couilles' ?!

Je me rendis compte que nous étions en train de crier très tard dans la nuit dans un cartier résidentielle. J'espérais que ma tante n'avait rien entendu.

Il profita de mon moment d'inattention pour me jeter dans la voiture et démarrer. Putain.

Point de vue de Tante Eloise

Je me réveillai quand j'entendis des cris devant chez moi. Un peu soucieuse, je pris mes lunettes de vus, et me dirigeai discrètement vers la fenêtre de ma chambre qui donnait sur la rue. J'ouvris les rideaux, encore une fois discrètement, et vu ma nièce, Lyne, avec un garçon qui me semblait être de son âge.

- Justin! Lâche-moi! Je ne veux pas aller à cette putain de fête! Puis-je entendre.

Elle semblait le connaitre puisqu'elle l'avait appeler par son prénom.

Le garçon, qui se nommait apparemment Justin, était en train de la tirer vers une voiture qui me semblait noir. Lyne résistai en criant mais je ne fis rien. Depuis la mort de mon frère et sa femme, cette petite semblait renfermée. On aurait même dit qu'elle avait peur d'être heureuse. Et quelque chose me disait que ce garçon pourrait y remédier.

Je fermai les rideaux quand la voiture s'éloigna, et me rendormit paisiblement, le sourire au lèvres.

Point de vue de Lyne

Nous étions encore dans la voiture, 10 minutes plus tard. Mais ou pouvait-il bien m'emmener?!

A une fête, oui je sais. Mais peut-être que ce n'est pas vraiment une fête? Juste le temps me le dira.

Je profitais de cette instant pour le détailler: il portait un sweat à capuche gris chiné et un pantalon noir. C'était tout ce que je pouvais voir dans la pénombre et le silence de la voiture.

Il brisa le silence:

- Je sais que je suis irrésistible mais peux-tu arrêter de me regarder?

Je sourirais, désespéré.

Il prit quelques chose sur le siège d'à coté et me le balança.

En un instantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant