Chapitre 35

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- Mademoiselle Ells, j'ai besoin de plus de renseignement pour pouvoir vous aidez.

Après qu'Emily soit entrée dans la chambre, une prof était venu et m'avait conduit voir la psychologue de l'internat.

Ça faisait plus de 10 minutes que j'étais sur ce siège inconfortable et devant une dame âgé, au cheveux gris et aux petits yeux perçant.

Et en plus elle était en plus sans gêne et me posait toutes sortes de questions indiscrète.

Elle pensait sans doute que j'allais finir par répondre, mais elle se mettait le doigt dans l'œil. Je n'allais rien lui dire.
Je n'allais rien dire à personne.

Personne ne saura la vrai raison de mes pleures.

- Mademoiselle Ells, c'est la dernière fois que je vous le demande: Pourquoi avez-vous fait cette crise?

"Crise"... C'était comme ça qu'ils appelaient ça? Quand on perdait quelqu'un, on faisait une crise?

Je la fixais sans aucune émotions sur le visage.

Après quelques seconde, elle souffla.

- Je suis là pour vous aidez, mais si vous ne m'aidez pas vous même, je ne peux rien faire pour vous.

- Je peux sortir? Dis-je d'une voix froide.

Elle me regarda d'abord déboussolé avant de hocher positivement la tête.

Je me levai de mon siège et me dirigeai vers la sortie, avant de lancer un au revoir.

Une fois sortie de cette salle étouffante, je me promenais au hasard dans les couloirs. Je devais avouer que je ne savais plus où je me trouvais.

Je sortis mon téléphone et envoya un message à mon dernier appel pour lui indiquer où fallait-il m'envoyer les lettres.

- Lyne! M'interpella une voix que je connaissais bien.

Je me retournais tout en disant d'une voix qui ne laissait rien paraître:

- Quoi, Emily?

- Je voulais savoir si tu allais mieux.

- Je vais mieux merci. Peux-tu me laisser maintenant?

Ce que je venais de dire la laissa stupéfaite. Je savais que je m'en prenais à la mauvaise personne, mais que voulez-vous que je vous dise?
Je m'en foutais.

- Euh... D'accord...

- Merci.

Et je lui tournais le dos.
Tant pis si elle me faisait la gueule. Tant mieux si elle me détestais.

Je n'avais plus besoin de personne.

* * *

Assise dans un recoin sombre depuis plus d'une heure, je regardais les personnes passer, sans qu'il me voit.

Il se dirigeai tous vers la cantine, certains vers la cafétéria, pour manger.  

Moi? Je n'avais pas faim. Ou plutôt je ne voulais pas entrer dans la gueule du loup.

En un instantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant