Sébastien

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Alors je me répète mais certains mots peuvent choquer. Oui des fois je me demande aussi si Sébastien n'est pas obsédé. Lol
Bonne lecture...

Il est près de six heures du matin lorsque nous pénétrons dans mon jet. Le vol durera un peu moins de huit heures, je me demande si je pourrais tenir sans lui bondir dessus. Elle est là en face de moi, la lèvre boudeuse sûrement à cause de cette histoire de shopping ou peut-être encore celle de son « renvoie ». Je note mentalement qu'elle est rancunière. Mais même en colère, elle est tellement belle.

Elle se mort la lèvre probablement gênée à cause de mon regard qui pèse sur elle. C'est incroyablement sexy. Je m'imagine déjà lui embrasser ses lèvres avec fougue et la culbuter dans chaque recoin de cette machine volante.

Quand je la vois assise là avec son jean bleu serré, son débardeur blanc moulant qui dessine impeccablement chaque courbe de ses seins et ses chaussures à talons hauts, je ne réponds plus de rien. Ça lui donne un côté décontracté mais sexy, professionnel mais pas trop. Elle me rend dingue.

Je décide qu'il faut que je me concentre sur le but de mon voyage. Revoir de quoi je veux parler aux français mais mes yeux se posent toujours sur elle. Elle a le nez dans un bouquin ou sur sa tablette je ne sais pas exactement. Sa lourde chevelure relevée en queue de cheval, sa peau blanche immaculée et ses fines lèvres roses me fascinent tellement.

J'aurais dû m'en tenir à mon idée de la virer mais, ça n'aurait rien changé. Durant ces deux semaines où je ne l'ai pas vu, je me suis envoyé tout ce qui a une chatte et de gros nibards. Rien n'y a fait, c'est son visage que je voyais, ses cheveux qu'il me semblait toucher et son regard que j'imaginais posé sur moi. Je ne sais pas combien d'entre elles j'ai dû appeler Jennifer.

La deuxième semaine, je me suis terré chez moi avec pour seule compagnie une ou deux ou trois - j'ai arrêté de compter - bouteilles de scotch. Baiser n'était plus une solution, ce n'était même plus envisageable. Il n'y avait qu'elle pour me ramener à la vie, et comme un con je lui ai envoyé ce SMS bidon. Je me suis senti revivre lorsqu'elle ma appelé, lorsque j'ai suivi sa magnifique voix même si c'était pour une engueulade.

Elle me dépossède de tout mes moyens lorsqu'elle est près de moi et de toute lueur de vie lorsqu'elle est loin. Elle est comme un virus et son vaccin.

Je ferme les yeux pour remettre de l'ordre dans ma tête quand le pilote nous annonce d'attacher nos ceintures l'atterrissage étant prévu pour bientôt. Mes yeux se pose encore sur elle et nos regards se croisent: le sien est tellement noir et froid. Ça me tord les boyaux. Il faut que je répare mes tords.

Nous arrivons au Four Seasons, l'hôtel où elle a fait nos réservations. Le hall est gigantesque, avec des couleurs dorées très chaleureuses. Le genre d'endroit où tous les soucis semblent inexistants. Je ne suis même pas surpris quand toutes les femmes se retournent à ma vue. C'est tellement prévisible et extrêmement agaçant. Apparemment pour elle aussi qui secoue la tête de droite à gauche se demandant sûrement ce qu'elles me trouvent toutes. Mais elle doit le savoir, elle n'a qu'à me regarder pour comprendre. Sans me vanter je pense avoir de quoi faire enrager Adonis. Même si le revers de la médaille est d'être observé comme une bête de foire.

Jennifer récupère nos clés magnétiques sous le regard blasé des deux jeunes réceptionnistes présentes. Nous prenons l'ascenseur suivis de près par le groom chargé de nos bagages. Je monte directement dans ma suite me préparer pour la réunion qui aura lieu dans une heure exactement.

D'habitude entendre parler d'énergie renouvelable, énergie solaire et tout ce qui pourrait préserver la couche d'ozone me fascine mais là pour le coup, c'est une torture.

Dire que je ne suis absolument pas concentré serait l'euphémisme de l'année. Mes yeux se posent sur ses lèvres qui mène à bien la réunion. Je ne sais même pas de quoi elle parle, je n'ai qu'une envie la prendre sur cette grande table en bois sous les yeux des investisseurs pourquoi pas ? Ou peut-être contre le baie vitrée, on aura une vue imprenable sur la rue. Je joue en quelques sortes le rôle de mentor, je suis sensée la seconder quand un sujet n'est pas de son ressort mais je dois dire qu'elle avait raison, elle apprend vite. On dirait une pro avec son tailleur pantalon et ses chaussures à talons, qui pourrait croire que ce n'est que son deuxième jour? En tout cas pas les messieurs qui sont assis autour de cette table. Ils boivent littéralement toutes ses paroles. Elle répond à toutes leurs questions, voilà qui est une bonne chose parce que moi j'en serais incapable. Elle ne m'a pas encore accordé un seul regard, elle se la joue inaccessible. Je ne l'en trouve que plus sexy.

À peine la réunion terminée, mademoiselle-je-fais-la-tête a disparu. Je n'ai malheureusement pas pu la suivre et je ne sais même pas dans quelle chambre elle est. De toute façon elle devra bien descendre pour manger non? J'ai interdit qu'un plateau repas lui soit apporté là haut. Elle n'aura pas d'autre choix.

Voilà déjà deux heures que j'attends. Que je l'attends. Honnêtement je ne sais pas pourquoi. Même si elle arrivait qu'est-ce que je lui dirai ? Mes pensées ne sont plus très claires après tous les verres que j'ai avalé. Je trouve fascinant que je puisse encore penser.

A l'autre bout du bar, une belle brune me fait de l'œil, elle me sourit et se tortille pour attirer mon attention. Il faudra que je la félicite parce qu'elle a réussi. Je lui fait un clin d'œil avant de me diriger vers les toilettes pour hommes. Je suis prêt à parier que chaude comme elle est, elle me suivra.
J'ai à peine fini de pisser qu'elle me retourne par les épaules. Apparemment, elle se trouvait derrière moi depuis un moment. Elle écrase ses lèvres rouges et pulpeuses contre les miennes avant de s'agenouiller et de prendre mon sexe dans sa main et effectuer des mouvements d'avant en arrière. Elle caresse mon gland avec sa langue et enfonce mon érection jusqu'au fond de sa gorge. Bon sang que c'est bon et horriblement dégueulasse. C'est seulement quand je me vide dans sa bouche que je prends conscience que ce n'est pas comme ça que je veux finir ma soirée. Pas ici dans ces chiottes et encore moins avec cette inconnue.

Voilà voilà j'espère que ça vous a plu. N'hésitez pas à commenter et à voter X.O

Like A Star: quand le passé se conjugue au présentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant