Jennifer

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/!\ Déconseillé au moins de 18ans
Ce chapitre contient des scènes à caractères sexuels
Âme sensible s'abstenir !!! /!\
À bon entendeur...

Une sensation dont je n'avais même pas connaissance m'envahit lorsque je sens ses baisers réchauffer mon cou. Il s'éloigne de moi quelques secondes pour m'enlever délicatement mon bas de pyjama et lover sa tête entre mes cuisses où il dépose une pluie de baisers incandescents. Il reporte son attention sur mes lèvres, les embrasse toujours en baladant ses mains sur ma peau. Je déboutonne sa chemise qui, comme son pantalon, va rejoindre mes vêtements gisant sur la moquette. Ma poitrine se soulève à mesure qu'il caresse mon téton de sa langue et, pour ne pas faire d'envieux, il titille le second de son pouce et son index.

J'entoure une fois de plus sa taille de mes jambes, et m'attaque à ses cheveux que je tire sans retenue. Le désir et l'envie commencent à monter en moi si bien que d'étranges sons s'échappent de ma gorge. Il presse son érection contre l'intérieur ma cuisse , sûrement pour me faire comprendre que lui aussi souhaite aller plus loin. Son regard sombre et brûlant sur moi, me conforte dans l'idée qu'il ne se rétractera plus à présent.

Après que sa bouche ait pris possession de mon second téton, elle parcoure le haut de mon corps jusqu'à mon bas ventre en laissant ci et là des sensations chaudes et humides.

C'en est trop pour moi. Pendant combien de temps compte t-il encore faire durer ces préliminaires ? C'est une vraie torture!

Il se redresse comme il peut et par le truchement de coups de pieds débridés, il réussi tant bien que mal à se débarrasser de son boxer qui était de trop, tout comme ma culotte trempée qu'il ne tarde pas à arracher avec ses dents. Lorsque je sens ses doigts parcourir mon clitoris de petits mouvements circulaires, je ne peux m'empêcher d'émettre un cri quelque peu sourd et me cambre. Dieu que c'est bon! Mon corps commence à être pris de légers tremblements. Il s'arrête net et appuie sa verge contre mon entrejambe.

La proximité de nos corps est presque aussi agréable que lorsque sa verge s'introduit doucement dans mon sexe. Je rejette ma tête en arrière mordant ma lèvre et me cambre encore plus pour lui offrir un bien meilleur angle, tandis que lui étouffe un gémissement dans mon cou. Je sens la température monter, nos corps s'enflamment sous l'effet de la passion qui nous habite. Il effectue de légers mouvements de va- et- viens puis, de plus rapides coups de reins. Mes lèvres cherchent les siennes qui me chuchotent des mots incompréhensibles. Les mouvements se font de plus en plus frénétiques, plus précis, plus intenses mais aussi plus agréables si bien que, mes ongles vont se planter dans son dos. Il laisse échapper un grognement, sûrement sous l'effet de la surprise ou de la douleur.

Un plaisir incommensurable, inqualifiable, monte le long de ma colonne vertébrale. Nos respirations s'accélèrent au rythme de nos mouvements. Ce n'est que lorsque mon corps redevient tout tremblant et secoué de légers spasmes que je réalise que pour la première fois depuis longtemps, un homme est sur le point de me mener à l'orgasme. Un long gémissement s'échappe alors du profond de ma gorge. Quelques secondes après, il me rejoint dans un grognement et nous nous laissons aller ensemble dans un dernier coup de hanches.

Je le chevauche et me retrouve au dessus, il semble étonné et pose sur moi ses yeux noirs de désir. Le rouge me monte aux joues, je n'ai jamais été très entreprenante mais avec lui, je veux bien faire un essaie. Il me saisit par les hanches, me soulève légèrement et me positionne de sorte à me pénétrer. Mon corps se meut sur le sien pendant que ses mains découvrent des zones de mon corps encore inexplorées. Je lui embrasse chaque parcelle que je peux atteindre, toujours en remuant les hanches pour notre grand plaisir à tous les deux. Entre nos respirations haletantes, nos gémissements et mes cris, aucun bruit provenant de l'extérieur ne nous parvient. On réitère l'expérience autant de fois que possible jusqu'à épuisement, et nous nous endormons l'un près de l'autre.

Pour ne pas changer, je vois cette sale ordure de Jack Lawton dans mon sommeil. Pourquoi même après avoir passé un moment de pur douceur, la réalité me rattrape? La brutalité de mon passé. Jack est en liberté ! Comme la première fois qu'on a partagé le même lit, Sébastien me caresse les cheveux en me chuchotant des « shhh » pour que je me calme. Bien des minutes après, ma respiration reprend un rythme presque normal. Il me rapproche encore plus de lui et niche sa tête dans mon cou. Je m'endors instantanément après, sentant à peine ses baisers.

Mon réveil indique 9h30. Je n'ai jamais dormis jusqu'à aussi tard même pas les rares fois où j'étais malade. Je me retourne et observe son magnifique visage endormi. Je lui caresse les cheveux d'un main tremblante. Je ne souhaite pas le réveiller mais peut-être est-ce la seule fois où je me réveillerais nue à côté d'un bel Adonis tel que lui. Peut-être regrette t-il déjà. Peut-être...

Il ouvre un œil, puis l'autre,replace une mèche rebelle derrière mon oreille, puis me sourit chaleureusement.

"Bonjour Darling. Bien dormi ?"

Darling? Une caresse, un sourire et un petit nom dès le matin? Finalement je pense qu'il ne regrette rien. Ou il le cache très bien.

"Bonjour. Euh...oui merci"

Je suis tentée de lui retourner la question mais je ne sais pas si après cette nuit j'ai le droit de le tutoyer.

"J'espère qu'un jour tu me raconteras tes vilains cauchemars" dit-il dans un autre sourire avant de prendre possession de mes lèvres. Alors apparemment après une nuit d'amour avec son boss, le tutoiement est de rigueur.

Que la nature est injuste: en plus d'embrasser comme un Dieu, d'être un parfait amant, il est impeccablement beau au réveil. Aucun plis disgracieux sur le visage. Je me redresse, remonte le drap jusqu'à mon cou et plaque mes genoux contre ma poitrine. Maintenant que nous ne sommes plus sujets à nos désirs primitifs, la honte s'empare de moi. Je ne supporte pas qu'il puisse me voir aussi nue qu'un ver. Il me regarde avec insistance et je crois reconnaitre dans ses yeux la même lueur qu'hier. Son regard sombre de désirs. À première vue, il veut remettre ça.

"Je n'ai pas eu le temps d'annuler la réunion hier mais...je le ferai tout à l'heure"

"Parfait. Alors, elle se fera cette réunion. Pardon de t'avoir crié dessus"

Il soutient sa tête grâce à sa main et ne me quitte pas des yeux. Je lui souris.

"Hier tu voulais me parler de quelque chose d'important?" je n'ose pas le regarder. J'ai la tête baissée je ne veux pas qu'il remarque mon malaise.

"Euh...oui. Mais ça peut attendre je crois" visiblement lui aussi est gêné et veut repousser le moment où il me le dira. Mais je ne suis pas de cet avis.

"Vous êtes.... Hum.. Tu es venu me voir hier dans un état lamentable me disant que t'avais quelque chose à me dire. Alors dis le moi maintenant"

"C'est en rapport avec ce qui était dans le journal"

"Le journal?" je suis pas sûre de comprendre où est-ce qu'il veut en venir.

"Oui. Celui où Sheila raconte que j'aurai bientôt un enfant"

J'ai instantanément levé la tête quand j'ai entendu le mot « enfant ». Il en a un? Mais de qui? Mais pourquoi elle? Où est le rapport ?

"Sheila ? Sheila Marks?" demandai-je en le regardant dans les yeux.

"Oui. Elle prétend attendre un enfant de moi. Je ne veux pas que tu te sentes trahi parce-que, je pense que c'est un gros malentendu. Du moins je l'espère, elle m'a assuré qu'elle prenait la pilule."

Je suis choquée! Depuis environ 10 minutes, il me dévisage attendant sûrement une réaction de ma part. je ne sais même plus quoi dire. il n'y a que les mots «enfant » et « Sheila » qui me trottent dans la tête mais...

"Tu ne t'es pas protégé?"

"J-Je ne m'en souviens plus"

OK. Et qui le devrait? Moi? Au vue de cette nuit, je dirais qu'il y'a des chances qu'il ne l'ait pas fait. Je me lève et me dirige vers la salle de bain en silence, sous son regard médusé.

Il va avoir un enfant.

Like A Star: quand le passé se conjugue au présentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant