Apparence trompeuse

Chapitre 16

Nous sommes seulement mercredi et je suis déjà extrêmement fatiguée. C'est horrible !

- Écoute ma chérie, reste à la maison aujourd'hui. J'appellerai le lycée pour leur dire que tu es malade.

- Non, ne t'en fais pas maman. Ça va aller !

- Tu es sûr mon coeur ? Tu as vraiment une petite mine !

- Certaine !

- Bon, comme tu voudras. Mais, n'hésite pas à rentrer si tu ne te sens pas très bien, d'accord ?

- Promis maman !

Je n'aime pas rester chez moi à ne rien faire. Je préfère sortir et me changer les idées. Afin d'éviter toutes pensées négatives.

Une fois au lycée, je rejoins Maëlys sur le parking. Puis, nous nous dirigeons vers notre salle de cours.

- Je vais me rafraîchir cinq minutes aux toilettes. Vas-y sans moi, je te rejoins après ! Dis-je à Maëlys.

Je ne voulais pas l'abandonner comme j'avais l'habitude de le faire avec les filles. Mais, là, il faut absolument que je me pose cinq minutes, seule.

- Pas de soucis ! Je pense que tu en as besoin, tu est toute pâle se matin. Envoie moi un message si tu as besoin de moi !

Je la remercie sincèrement. Et, nous nous quittons en partant chacune de notre côté.

Chaque jour, je suis impressionnée par Maëlys. Elle est si compréhensive et adorable.

Je me trouve quelques instants après dans les toilettes, face au miroir qui reflète, en effet, un visage pâle, sans vie et avec d'horribles cernes.  Je passe de l'eau sur mon visage pour tenter d'atténuer tous ça. Même si, je le sais, ce qu'il me faut, en ce moment, est une bonne sieste.

La porte s'ouvre d'un coup, ce qui me fait sursauter.

- Tu t'es trompé de porte. Les toilettes des garçons sont en face !

- Pourquoi tu ne vas pas en cours ? La sonnerie a déjà sonné !

- Je n'en ai pas envie. Tu me surveilles maintenant ?

- Que se passe-t-il Nina ? Tu n'as pas l'air bien ?

- Écoute Rafael, je suis juste fatiguée...

- Tu veux que je te conduises quelque part ? Loin de tout ce bordel... Dit moi simplement oui et je t'emmène !

Après quelques secondes d'hésitation, je répond à Rafael

- Oui, je le veux.

Ce n'est qu'une fois prononcé cette phrase que je trouve cela un peu bizarre, je vous l'accorde.

Ce qui nous fait rire à tous les deux.

- Je suis content que tu acceptes, sincèrement. Mais, pour le mariage, nous verrons ça un peu plus tard, si tu le veux bien... Dit-il tout en rigolant. Allez, viens. On y va !

Sur ce, nous nous dirigeons, main dans la main, en direction du parking.

- Il vaux mieux prendre ta voiture. Au cas où, tu nous fait un malaise en route.