Chapitre 39

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- Es-tu encore amoureuse de lui ? Ressens-tu encore des sentiments ?

- Arrête avec ces questions. Mes sentiments pour Julien ne peuvent pas disparaître comme ça. Je ne pourrais jamais l'oublier et je ne le souhaite pas. Mais, je ne pourrais dire de qu'elle nature sont mes sentiments envers lui. Je ne sais absolument pas...

- Comment veux-tu que nous soyons ensemble si je sais que tu penses à un autre en même temps ?

- Je ne pense pas à lui de la même manière que je pense à toi. Je veux être avec lui, le voir sourire, le prendre dans mes bras, entendre de nouveau sa voix. Je veux qu'il soit près de moi. Mais, je veux également que tu sois près de moi, je veux te sentir, me perdre dans tes bras. Je te désire, tout simplement.

Je me rapproche de Rafael et pose sa main sur mon cœur.

- Tu sens, mon cœur s'accélère quand nos corps se rapprochent dangereusement. Quand nos doigts rentrent en contact, quand nos lèvres se touchent. C'est toi qui me rends ainsi. Et, à défaut de me répéter une énième fois : Je t'aime Rafael !

Mon discours semble le rassurer et le convaincre. Il n'émet aucune autre protestation et dépose ses lèvres contre les miennes pour un baiser que je n'attendais plus.

Après quelques jours séparé l'un de l'autre, nous avons décidé de nous revoir, de passer davantage de temps ensemble, pour mon plus grand plaisir. Nous nous sommes rapprochés et je ne veux plus être séparé de lui. Cette pause a été plutôt bénéfique pour nous. Mes sentiments se sont amplifiés, il me manquait tellement.

Je ne sais pas si je fais le bon choix, mais je suis certaine de mes sentiments. Je veux être à ses côtés et apprendre à le connaitre davantage.

- Je veux t'emmener quelque part. Viens, me dit-il en me prenant la main.

Nous grimpons sur sa moto, en route pour une destination encore inconnue.

Après quelques longues minutes de route, nous y voilà.

- Wilmington ? Je commence à croire que tu détestes sérieusement Kinston.

- Non, j'aime bien ta petite bourgade. Même si, elle est un peu trop ennuyeuse et huppée à mon goût.

- Que faisons-nous ici ?

Nous nous trouvons dans une ruelle qui sépare deux grands blocs de béton. Nous avons laisser le côté festif de Wilmington pour nous retrouver plus à l'ouest de la ville. Là où se concentre une population défavorisés. Mais, l'endroit reste tout de même chaleureux de premier abord.

- Suis-moi !

Nous entrons dans l'immeuble sur notre gauche pour escalader quatre étages à pieds.

- Tu vas me dire où nous sommes ? C'est légèrement inquiétant.

- Nous y sommes !

- Devant une porte ? Très intéressant!

- Ma porte !

J'en reste stupéfaite. Jamais, je n'aurais pensé que Rafael vivait ici. Enfin, j'ai toujours imaginé qu'il avait loué une petite maison à Kinston.

- Ce n'est pas aussi luxueux que ta charmante demeure, mais je m'y sens bien, dit-il en ouvrant la porte.

En entrant dans l'appartement, nous tombons directement dans la pièce principale faisant office de salon, cuisine et salle à manger.

Un canapé et sa table basse se trouvent face à nous avec une télévision accroché au mur sur notre gauche.

Toujours sur notre gauche dans le coin à droite, se trouve une cuisine avec un bar. Une porte se trouve dans l'autre coin de la pièce, pour faire place à la salle de bain.

Apparence trompeuse Où les histoires vivent. Découvrez maintenant