Chapitre 17

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Il est midi quand je me réveille enfin. Je n'arrive pas à le croire, j'ai dormi presque trois heures sans me réveiller ne serait-ce qu'une seule fois.

- Bonjour blondie ! Tu avais besoin de sommeil à ce que je vois. Ou alors, c'est ma présence qui te fatigue. Et, dans ce cas, ce n'est pas très rassurant. Ni très sympathique pour moi, dit Rafael en rigolant.

Décidément, ce garçon est toujours souriant et taquin.

Si seulement, tous mes réveils pouvaient être aussi agréable. Je serais peut-être de meilleure humeur le matin.

- Excuse-moi ! Ce n'est pas toi, bien sûr que non. J'avais juste du sommeil à rattraper. Tu aurais dû me réveiller !

- Et, rompre cette belle image de toi si douce et insouciante ? Jamais ! Tu es toujours aussi jolie quand tu dors. Sauf quand tu ronfles, ça va de soit !

- Arrête de te foutre de moi un peu, ce n'est pas marrant, dis-je tout en lui donnant une légère claque sur l'épaule.

Il fit mine d'avoir mal.

- Je te sers d'oreiller pendant plus de trois heures et c'est comme ça que tu me remercies ? En me frappant, c'est du jolie tout ça.

- Arrête de faire ta victime ! Je sais que ça t'a plu de me serrer dans tes bras.

- Hum... Ok, je l'avoue, dit-il en levant ses deux mains en l'air. Cela m'a plu !

- À moi aussi, dis-je tout bas en fuyant son regard.

- Pardon ?

- Tu m'as très bien entendu !

- Non, je peux être sourd parfois. Je me fais vieux !

- J'ai simplement dit que j'ai bien dormi dans tes bras. Je m'y sens bien !

Voilà, c'est dit !

- J'en suis ravi. Tu est la bienvenue, quand tu le souhaites !

- Merci, c'est trop d'honneur, dis-je en rigolant.

Puis, nous partons dans un fou rire. Un fou rire complice, joyeux et sincère.

- Et, si nous allons chercher de quoi manger ? Mon estomac commence à crier famine !

- Bonne idée !

Nous décidons donc de partir en direction de la pizzeria.

Trente minutes plus tard, nous revoilà de retour au même endroit avec notre repas de ce midi. Nous mangeons tout en discutant de diverses choses.

C'est tellement mieux de se retrouver dans ce coin de paradis, à l'abris des regards et dans un silence reposant. Mais, surtout en excellente compagnie.

Je me sens de plus en plus attiré par Rafael. Il est si calme, sincère, amusant et à l'écoute. Il me fait oublier les évènements difficiles de ces derniers jours. Mais, il est également tellement attirant. Ses yeux noisettes vous hypnoses dès le moindre regard posé sur lui. Son corps musclé vous rassure et vous donne envie de vous y blottir. Et, son parfum est tellement exquis qu'il vous enivre.

Calme-toi Nina, ne commence pas à fantasmer sur lui, me marmonne ma conscience.

De toute façon où est le problème, je suis célibataire dorénavant. Libre comme l'air. Je peux donc fantasmer sur n'importe qui sans aucune gêne !

- Tu veux essayer le cerf-volant ? Dit Rafael en m'arrachant à mes pensées.

- Bien sûr ! Tant que tu ne me demande pas de faire du parapente, je suis partante.

Apparence trompeuse Où les histoires vivent. Découvrez maintenant