Ma mère et mon beau-père sont arrivés alors que je regardais un film avec mon grand frère. Ils n'étaient pas contents, comme ça leur arrivait souvent.
Mon beau-père: Nous avons vu ta note d'examen, tu aurais dû nous dire que tu avais eu une mauvaise note.
Moi: Je ne voulais pas vous en parler car je savais que vous alliez encore être fâchés.
Maman: Nous sommes encore plus fâchés que tu nous l'aie cachée. Et puis tu aurais pu faire mieux. Ton frère a toujours de bonnes notes lui.
Ça y est. Je devais m'y attendre. C'est ce qui arrive quand on est l'enfant le plus jeune. On se fait sans cesse comparer au plus vieux. Mon frère n'avait aucune difficulté à l'école. Il étudiait à peine et il avait de super notes, alors que moi j'étudiais comme une dingue et mes notes était à peine dans la moyenne. J'aimais beaucoup mon frère, mais j'en avais assez de me faire comparer à lui, surtout en ce qui concerne les études.
Moi: C'est pas de ma faute si tu m'a pas faite aussi brillante que mon frère!
Puis j'ai couru m'enfermer dans ma chambre. Mes parents ne sont pas venu me voir. Si ça avait été Yann ils se seraient précipités pour lui faire des excuses. C'est dans ces moments là que mon père me manquait le plus. Il ne me comparait pas à mon frère lui. Bon en fait il ne s'est jamais vraiment occupé de nous, mais quand il le faisait je sentais qu'il m'aimait vraiment... Aujourd'hui nous n'avons aucune nouvelles de lui à moins de l'appeler. C'est triste de penser qu'il ne prend même pas la peine de prendre des nouvelles de ses propres enfants...
Quelqu'un cogna à ma porte. C'était Yann. Il est venu s'assoir à mes côtés sur mon lit et s'est contenté de me serre fort dans ses bras, sans dire un mot, comme il le faisait dans de telles situations. On est restés comme ça un bon moment avant que je décide d'aller me coucher.
*Le lendemain*
Routine habituelle. Le réveil sonne, je me prépare pour l'école, puis je file prendre l'autobus. En arrivant devant mon casier je me prépare mentalement à me faire pousser contre une case à tout moment, mais ce matin c'est différent. Je sens quelqu'un me pousser dans ma case que je viens de fermer, mais la personne ne me lâche pas. Je reste pressée contre la rangée de casiers, surprise. Normalement Nicolas se contentais de me pousser et de partir, mais pas ce matin. Il m'a écrasé le visage dans la case en me chuchotant quelque chose à l'oreille:
Nicolas: Tu vas regretter de t'être moqué de moi hier.
Puis il m'a finalement relâché et il est parti. J'ai ramassé mes livres et je me suis directement dirigée vers ma classe. Je n'avais pas envie d'attendre mes amies, car elles devineraient qu'il s'est passé quelque chose, et que quand je leur aurais raconté elles me diraient que ce n'est rien et que je panique pour rien. Mais ce n'était pas rien. Qu'arriverait-il s'il devenait plus violent? Je n'osais même pas imaginer...
La cloche s'est fait entendre. Les élèves arrivaient dans la classe en petits groupes. Puis Thomas est arrivé. Il m'a regardée dans les yeux comme s'il voulait me dire quelque chose, mais je l'ai ignoré. Il est allé à sa place et le cours à commencé. Le professeur nous a donné des exercices à faire, et il nous a permis de nous mettre en équipes pour travailler. Comme je n'avait pas d'amis dans ce cours, je travaillais toujours toute seule. Alors que je commençais mes exercices, quelqu'un a collé un bureau au miens et s'y est installé. J'étais surprise car ça n'arrive jamais. Je tourné la tête pour voir Thomas qui me souriait.
Moi: Mais qu'est-ce que tu fais?
Thomas: Je viens travailler avec toi.
Je l'ai regardé sans dire un mot. Puis son expression a changée. Elle est devenue plus sérieuse.
Thomas: Bon d'accord, je voulais m'assurer que tu allais bien après ce que Nicolas a fait ce matin.
Moi: Pourquoi tu t'en préoccupes?
Thomas: Parce que je ne comprend pas du tout pourquoi il agit comme ça et que je n'approuve pas.
Wow. Un mec populaire qui n'approuve pas les actions de son ami. C'est une première. J'ai fini par le laisser faire les exercices avec moi. Après le cours Mathilde et Clara m'ont littéralement sauté à la figure. Je leur ai raconté ce qui s'est passé avec Nicolas et elles m'ont effectivement dit que je m'en faisais pour rien. Je me demande si elles pourraient moins se soucier de moi. Depuis qu'on était plus dans la même classe on dirait qu'elles se souciaient moins de moi. J'avais l'impression que je commençais à perdre mes seules amies...
La fin de la journée s'est déroulé sans embuches. Après mon dernier cours, je suis restée pour que mon professeur m'explique queqlue chose que je n'avais pas compris. Mon frère venait me chercher, alors pas besoin de se dépêcher pour prendre l'autobus. En sortant du local, j'étais toute seule dans le couloir. Tout le monde était parti. J'ai pris mes affaires dans mon casier et je me préparais à partir quand quelqu'un m'a agrippé le bras pour me faire pivoter de façon à ce que je sois de dos à la rangée de cases. C'était Nicolas. Il m'a agrppé par le collet et ma plaquée violament contre un casier. Ma tête s'est cognée, et je savais que j'allais avoir une bosse demain matin.
Nicolas: On ne se moque pas des gens comme moi, j'espère que tu vas retenir la leçon.
Puis il m'a ne nouveau frappé la tête sur la case avant de me relâcher et de s'en aller. Je me suis laissée tomber au seul, et je me suis mise à pleurer. Je n'avais personne pour me protéger de lui car mes amies ne se souciauent pas du tout de moi. Et on était seulement en octobre, il me restait encore un bon moment à endurer tout ça...
Soudain quelqu'un s'est agenouillé devant moi et m'a relevé la tête. Thomas se tenait devant moi avec un regard désolé. Il m'a aidée à me relever et m'a prit dans ses bras, sans dire un mot, comme Yann l'aurait fait. Puis il m'a reconduit jusqu'à l'extérieur, où mon frère m'attendait. En me voyant il a tout de suite vu que quelque chose n'allait pas, et je lui ai promit de tout lui raconter plus tard.
***
Ça commence à devenir un peu plus problématique avec Nicolas... Et elle n'a aucun soutient de ses amies... Vous pensez qu'il va arriver quoi?
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The bully who wants to be loved
Teen Fiction" Je l'ai aperçu au loin. C'était inévitable, j'allais croiser son chemin. J'ai serré mes livres plus fort contre ma poitrine et j'ai baissé les yeux vers le sol afin d'éviter son regard glacial, attendant que le choc arrive..."